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La Garde blanche

Can. 2023. Documentaire de Julien Élie . Au Mexique, la résistance s'organise contre les compagnies minières étrangères, qui ont instauré un régime de violence et de terreur pour piller les ressources naturelles du pays. Puissant réquisitoire contre une forme insidieuse de colonisation. Tension adroitement ménagée. Réalisation et direction photo expertes. Intervenants aussi touchants qu’éloquents. (sortie en salle: 26 avril 2024)

Général
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La Garde blanche (La Garde blanche)

Général Général

Can. 2023. Documentaire de Julien Élie .

Au Mexique, la résistance s'organise contre les compagnies minières étrangères, qui ont instauré un régime de violence et de terreur pour piller les ressources naturelles du pays. Puissant réquisitoire contre une forme insidieuse de colonisation. Tension adroitement ménagée. Réalisation et direction photo expertes. Intervenants aussi touchants qu’éloquents. (sortie en salle: 26 avril 2024)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Funfilm Distribution
Producteurs :
Au Mexique, en à peine vingt ans, les entreprises minières ont mis en place un régime de terreur pour s’approprier le territoire, riche en minéraux et autres ressources naturelles, en collusion avec le gouvernement central. L’implantation effrénée de mines géantes, de parcs éoliens et de barrages immenses défigure le paysage et détruit des villages entiers. Pour mener à bien leurs mégaprojets, les compagnies – principalement canadiennes et américaines – font appel à des bandes criminelles armées pour terroriser les habitants et les chasser de leurs terres. Au péril de leur vie, journalistes, activistes et paysans tentent d’organiser la résistance.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Évocateur et porté par une rage contenue, ce puissant réquisitoire interpelle autant par son propos alarmant que par sa mise en scène experte. Cinq ans après SOLEILS NOIRS, glaçante illustration de la banalisation de la violence au Mexique, le Québécois Julien Élie se penche sur un autre exemple éloquent de l’injustice sociale qui règne dans le pays. Durant plusieurs mois et bien souvent sous escorte policière, il filme l’appropriation du territoire comme une forme insidieuse de colonisation perpétrée en toute impunité par des minières canadiennes, touchant surtout les plus démunis. Avec complicité et empathie, le cinéaste se range du côté de ses touchants personnages, mettant de l’avant la résilience et le courage dont ils font preuve dans les combats inégaux qu’ils mènent en cachette, loin des caméras et des manchettes. Enfin, les images en CinémaScope révélant les paysages scarifiés, la trame sonore recherchée et la gestion habile de la tension en font une oeuvre cinématographique totalement aboutie.

Texte : Charles-Henri Ramond

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