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In Flames

Pak. 2023. Drame d'horreur de Zarrar Kahn avec Ramesha Nawal, Bakhtawar Mazhar, Omar Javaid. Au Pakistan, une étudiante est hantée par des visions, après que la mort du patriarche de la famille les ait laissées, elle et sa mère, vulnérables aux hommes qui les entourent. Mélange habile des codes du drame social et du film d’horreur. Dénonciation anxiogène du patriarcat. Composition angoissée et angoissante de Ramesha Nawal.

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In Flames (In Flames)

Pak. 2023. Drame d'horreur de Zarrar Kahn avec Ramesha Nawal, Bakhtawar Mazhar, Omar Javaid.

Au Pakistan, une étudiante est hantée par des visions, après que la mort du patriarche de la famille les ait laissées, elle et sa mère, vulnérables aux hommes qui les entourent. Mélange habile des codes du drame social et du film d’horreur. Dénonciation anxiogène du patriarcat. Composition angoissée et angoissante de Ramesha Nawal.

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Mariam, étudiante en médecine, vit avec sa mère et son frère dans l'appartement de Karachi appartenant à son grand-père. Lorsque ce dernier meurt en laissant une montagne de dettes, son oncle intervient en proposant aux deux femmes de les aider en échange du titre de propriété de l'appartement dont elles ont hérité. Mariam, désespérée par la naïveté de sa mère, trouve brièvement réconfort dans une idylle avec un camarade de classe. Mais quand leur relation prend une tournure inattendue, Mariam est envahie par des visions angoissantes, qui mêlent cauchemars, fantasmes, passé et présent. Mariam et sa mère doivent alors s'unir pour surmonter les forces réelles et imaginaires qui semblent conspirer à leur perte.

L’AVIS DE MEDIAFILM

IN FLAMES, qui fut présenté à la Quinzaine des Cinéastes du Festival de Cannes en 2023, emmêle habilement les codes du drame social et du film d’horreur en une métaphore puissante sur les legs du patriarcat et la difficulté d'être une femme au Pakistan. Son fort impact doit beaucoup à l’approche mi-documentaire, mi-fantastique, privilégiée par le Pakistano-Canadien Zarrar Kahn, qui signe ici son premier long métrage. Le film bénéficie aussi grandement du jeu exceptionnel de Ramesha Nawal. L’angoisse palpable que l'actrice transmet plan par plan exprime l’expérience de vivre dans un monde où le passé n’est jamais tout à fait mort, et où les cauchemars et la réalité se confondent constamment.

Texte : Georges Privet

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