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Hôtel silence

Can. 2023. Drame de Léa Pool avec Sébastien Ricard, Lorena Handschin, Jules Porier. Hanté par le mal de vivre, un Québécois se rend dans un pays d'Europe dévasté par la guerre, afin d’y mettre fin à ses jours. Exploration inégale des thèmes chers à la cinéaste. Scénario solide mais prévisible. Décors et paysages impressionnants. Ensemble élégant mais empesé. Composition habitée de S. Ricard. (sortie en salle: 29 mars 2024)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Hôtel silence (Hôtel silence)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2023. Drame de Léa Pool avec Sébastien Ricard, Lorena Handschin, Jules Porier.

Hanté par le mal de vivre, un Québécois se rend dans un pays d'Europe dévasté par la guerre, afin d’y mettre fin à ses jours. Exploration inégale des thèmes chers à la cinéaste. Scénario solide mais prévisible. Décors et paysages impressionnants. Ensemble élégant mais empesé. Composition habitée de S. Ricard. (sortie en salle: 29 mars 2024)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Léa Pool
D'après le roman de Audur Ava Ólafsdóttir
Photographie :
Musique :
Montage :
À 52 ans, Jean Létourneau est un homme en crise. Hanté par le départ de sa femme, et habité par la vieillesse de sa mère, il fait ses adieux à sa fille, et se rend à l’autre bout du monde, dans un pays ruiné par la guerre, dans le but secret d’y mettre fin à ses jours. Mais peu à peu, sa découverte de la région, et des histoires des survivants de la guerre, lui permettent de remettre ses problèmes en perspective. Du coup, son séjour à l’Hôtel Silence – où il s’est engagé à faire de menus travaux – lui permet de renouer avec une partie de son humanité. Et de retrouver, contre toute attente, le goût de vivre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette adaptation du roman "Ör" de l'Islandaise Audur Ava Ólafsdóttir recoupe par le menu les thèmes chers à Léa Pool; de l’exil à l’enfance, et de la passion au déracinement. Le tout, dans un cadre fait sur mesure pour celle qui - de LA FEMME DE L’HÔTEL à HOTEL CHRONICLES – s’est faite l’exploratrice des transformations liées aux espaces de transitions. Si ce nouveau voyage en terre familière s’annonce dépaysant, il s’avère surtout prévisible. Comme si le scénario suivait moins l’évolution surprenante d’un personnage que les étapes balisées d’un énième récit de retour à la vie. Heureusement, le cadre du film est suffisamment fascinant (et brillamment recréé à Cerbère, une station balnéaire française) pour soutenir l’intérêt. Et la musique obsédante de Mario Batkovic (qui a parfois des airs de Philip Glass) procure une énergie propulsive à la mise en scène empesée de la cinéaste. La distribution relevée (menée par un Sébastien Ricard pleinement investi) s’illustre davantage dans les petits moments du quotidien que dans les grandes scènes d’émotion.

Texte : Georges Privet

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