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L'Âge des ténèbres

Can. 2007. Comédie dramatique de Denys Arcand avec Marc Labrèche, Diane Kruger, Sylvie Léonard. Un fonctionnaire désabusé et mal marié échappe à la grisaille de sa vie en se réfugiant dans des fantasmes de gloire et de conquêtes féminines. Réflexion cynique et manquant d'ampleur sur l'effritement des valeurs. Réalisation efficace mais peu inspirée. Interprétation inégale. (sortie en salle: 7 décembre 2007)

13 ans +
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L'Âge des ténèbres (L'Âge des ténèbres)

13 ans + 13 ans +

Can. 2007. Comédie dramatique de Denys Arcand avec Marc Labrèche, Diane Kruger, Sylvie Léonard.

Un fonctionnaire désabusé et mal marié échappe à la grisaille de sa vie en se réfugiant dans des fantasmes de gloire et de conquêtes féminines. Réflexion cynique et manquant d'ampleur sur l'effritement des valeurs. Réalisation efficace mais peu inspirée. Interprétation inégale. (sortie en salle: 7 décembre 2007)

Année :
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Distributeur :
Alliance Vivafilm
Producteurs :
Récompenses
Fonctionnaire désabusé au gouvernement du Québec, Jean-Marc, la quarantaine, soigne son blues en s'évadant dans des rêveries de gloire et des fantasmes sexuels auprès de beautés folles de lui. Et qui, par conséquent, sont à l'opposé des femmes de sa vie: son épouse Sylvie, agente immobilière survoltée dont le succès professionnel l'accable; sa patronne, détestable donneuse de leçons; sa mère mourante, muette et mal soignée; enfin, ses deux filles adolescentes, aux abonnés absents depuis l'invention du iPod. Sa vie prend un virage inattendu lorsque Sylvie le plaque pour un pdg torontois. Déjà solitaire, Jean-Marc se découvre, plus que jamais, seul. Son incursion dans le monde de la drague ne fera rien pour arranger les choses. Quoiqu'elle va peut-être lui indiquer que le chemin du bonheur n'est pas là où il croyait.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Trois ans après LES INVASIONS BARBARES, Denys Arcand poursuit sa réflexion, amorcée en 1986 dans LE DÉCLIN DE L'EMPIRE AMÉRICAIN, sur l'abandon en Occident des grands projets sociaux et des valeurs intellectuelles au profit de la quête matérielle. Son alter ego à l'écran est le témoin impuissant de ce phénomène, en sa qualité de confident de ceux qui en sont les victimes. Pour pertinent qu'il soit, le propos manque d'ampleur et, au-delà d'échappées oniriques convenues, se résume à un cynique inventaire d'anecdotes et d'observations sur les moeurs contemporaines. Rien de très neuf au programme, en somme, ce que confirme la mise en scène, efficace mais peu inspirée. Bien que né du besoin sincère de son auteur de commenter les dérives de la société d'aujourd'hui (quoique l'action, ultime coquetterie, est transposée dans un futur immédiat), L'ÂGE DES TÉNÈBRES cède sans broncher à la dictature de la séduction et du rire. Une intention que trahit sa distribution inégale, en partie composée de vedettes de l'humour et du petit écran.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

À prendre ou à laisser

De multiples ramifications s’ajoutent au récit comme autant de petites bulles. Cette formule permet ainsi la participation de nombreuses vedettes. D’où un manque de cohésion. (...) Aussi les scènes relevant de l’imagination ne sont pas d’égale valeur. Les gags non plus. (...) Même s’il n’est pas du meilleur cru, L'ÂGE DES TÉNÈBRES s’inscrit parfaitement dans l’œuvre d’un cinéaste dont le regard est toujours aussi aiguisé.

Âge des ténèbres, L' Denys Arcand

Le Cinéma de la petite noirceur

Ce foisonnement de situations burlesques, de personnages colorés (...), s'accumulent dans un bric-à-brac assourdissant. Car cette charge dénonciatrice, sur tout et son contraire, finit bien plus par irriter que par convaincre, étouffée par une pléthore de vedettes locales (...) ou importées (...), dont la renommée semble faire office de talent.

Âge des ténèbres, L' Denys Arcand

L'Oeuvre mineure d'un grand

(...) le burlesque pataud des scènes fantasmées (...) nuit à l'humour corrosif des scènes illustrant le quotidien (...). En résulte un film qui ne convainc finalement qu'à moitié et dont l'apparition de personnages récurrents (...) nous ravit tout autant qu'elle nous rappelle cruellement que L'ÂGE DES TÉNÈBRES s'inscrit comme une oeuvre mineure dans la filmographie admirable d'Arcand.

Âge des ténèbres, L' Denys Arcand

Bâtard et sans intérêt

(...) Denis Arcand raconte une histoire sans intérêt. Comme d’habitude, il a voulu mêler le comique au tragique, mais le mélange donne un résultat un peu bâtard, jamais complètement drôle, jamais totalement touchant. Son propos sur les travers de la société canadienne est noyé dans un délire moyenâgeux et érotique qui laisse perplexe.

Âge des ténèbres, L' Denys Arcand

Rêveries d'une lourdeur insondable

À quelques exceptions près, aucun gag ne fonctionne et, faute de finesse, tous les excès du film se retournent contre lui. À trop forcer le trait, il finit grossier et caricatural, à l'instar des figures féminines fantasmées qui se résument à la lesbienne, la nymphomane ou la star. C'est bête, interminable et désolant.

Âge des ténèbres, L' Denys Arcand

Lourd et pataud

Des ravages du libéralisme au réchauffement de la planète, en passant par l’incommunicabilité, Denys Arcand surcharge la barque du pessimisme démonstratif, au risque de noyer ses personnages et de faire sombrer son histoire. On ne reconnaît que de loin, dans ce catalogue rageusement pataud, le réalisateur inspiré et pertinent (...) des INVASIONS BARBARES.

Âge des ténèbres, L' Denys Arcand

Fantasmes d'un quinquagénaire québécois

Comédie fantaisiste, plutôt mal ficelée, L'ÂGE DES TÉNÈBRES suit la montée de l'écoeurement chez cet homme qui, pour fuir la laideur de cette réalité, se réfugie dans un monde de fantasmes (...). Jamais bien fins, jamais bien drôles, mais parfois bien vus, les gags s'enchaînent (...) sur le ton doux-amer si caractéristique de l'auteur du DÉCLIN DE L'EMPIRE AMÉRICAIN.

Âge des ténèbres, L' Denys Arcand

Une Solitude

Denys Arcand travaille dans un fondu enchaîné inventif ce mécanisme psychologique monotone de la frustration et de la compensation fantasmatique. Ses images ont de la verve, mais aussi une trivialité pesante qui rend le film constamment dérangeant.

Âge des ténèbres, L' Denys Arcand

Satire et fantasmes à la québécoise

L'auteur de JÉSUS DE MONTRÉAL (...) n'a peut-être pas le talent d'un Fellini ou d'un Ferreri, mais son esprit mordant fait du bien. Depuis Lindsay Anderson et sa fameuse trilogie IF... – O LUCKY MAN – BRITANNIA HOSPITAL, on n'avait plus vu satire aussi ambitieuse, même si elle est plus sardonique et défaitiste que rageuse.

Âge des ténèbres, L' Denys Arcand

Le Déclin de l'empire Arcand

Impossible de défendre son nouveau pamphlet, laborieux côté forme et discutable côté fond (...). Misogyne autant que misanthrope, réglant leur compte de façon caricaturale aux services sociaux québécois (...), douteux dans son attaque sommaire contre le politiquement correct, le film de trop d'un auteur claquemuré dans une rancoeur stérile.

Âge des ténèbres, L' Denys Arcand

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