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Le Carnet noir (Zwartboek)

P.-B. 2006. Thriller de Paul Verhoeven avec Carice van Houten, Sebastian Koch, Thom Hoffman. Dans la Hollande occupée, une jeune résistante juive reçoit la mission de séduire un officier nazi. Habile et plaisant mélange de genres porté par un souffle épique et romanesque. Scénario solide, aux retournements nombreux et bien amenés. Quelques invraisemblances assumées. Réalisation stylisée et énergique. Jeu léger et solide de C. Van Houten. (sortie en salle: 18 mai 2007)

13 ans + (violence)
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Le Carnet noir (Zwartboek)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

P.-B. 2006. Thriller de Paul Verhoeven avec Carice van Houten, Sebastian Koch, Thom Hoffman.

Dans la Hollande occupée, une jeune résistante juive reçoit la mission de séduire un officier nazi. Habile et plaisant mélange de genres porté par un souffle épique et romanesque. Scénario solide, aux retournements nombreux et bien amenés. Quelques invraisemblances assumées. Réalisation stylisée et énergique. Jeu léger et solide de C. Van Houten. (sortie en salle: 18 mai 2007)

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Métropole Films Distribution
Hollande, 1944. Sa famille ayant été décimée sous ses yeux au cours d'une embuscade tendue par l'armée nazie aux juifs fortunés, Rachel Stein prend la fuite et obtient un emploi dans l'usine d'un chef de la résistance. Sa vaillance et sa témérité attirent l'attention de ce dernier, qui l'implique dans quelques missions clandestines avant de lui demander l'impossible: séduire Müntze, un haut gradé nazi qu'elle a rencontré sur le train. La chevelure teinte en blond et sous le pseudonyme d'Ellis de Vries, la jeune femme se plie de bonne grâce à son ordre de mission et sa proie cède facilement à son charme. Au commandement général de La Haye, où elle a obtenu un poste de secrétaire, Rachel tend l'oreille de jour, intrigue la nuit. Mais au sein des troupes résistantes, son affection pour Müntze devient compromettante.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après un long épisode hollywoodien au cours duquel il a connu le triomphe (TOTAL RECALL, BASIC INSTINCT) et la défaite (SHOWGIRLS, HOLLOW MAN) à doses égales, le Néerlandais Paul Verhoeven est revenu dans son pays pour y tourner ce film captivant au souffle épique et romanesque. Au-delà du contexte de la Seconde Guerre mondiale, inédit dans son oeuvre, on y reconnaît ses motifs de prédilection, à savoir la dissimulation, l'oppression, les amours amorales et, les fausses blondes. Cette dernière, sorte de Jean Harlow héroïque, est campée avec aplomb et légèreté par l'excellente Carice van Houten. Le scénario solide fait débouler les événements et les retournements à un rythme rapide et soutenu, en digérant ses invraisemblances au fur et à mesure. La réalisation stylisée et énergique mélange harmonieusement les genres (l'éventail va du drame historique au thriller érotique), au gré d'une intrigue qui, tout en montrant le pire, inspire paradoxalement le plaisir.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

Energic Resistance Thrillerx

Fictional tale, about a young Jewish woman who falls for a Gestapo officer while seeking revenge for her family's murders, moves like an express train across almost 21⁄2 hours without any sense of rush and with strong, empathetic characters etched en route. (...) Rarely off-camera, Van Houten (...) throws herself into the part of a lifetime, with a face that can spin on a dime between fear, defiance, caprice and caring. But for all of Verhoeven's technical skills, the film still wouldn't work without her on-screen chemistry with Koch (...), who makes Muentze a tragically flawed figure rather than simple villain.

Carnet noir, Le Paul Verhoeven

Le Retour du Hollandais choquant

Le hic, c'est que sa provoc, sous-tendue par une réflexion sincère, est maniée sans délicatesse, annihilant du même coup ses effets. Verhoeven filme comme il parle: bruyamment. (...) LE CARNET NOIR s'inspire d'une péripétie réelle: l'assassinat, après la Libération, d'une figure de la résistance qui détenait un carnet compromettant. À partir de là, le Hollandais choquant construit un thriller aux rebondissements aussi multiples qu'improbables. (...) Ce qui chez d'autres donnerait une remise en perspective nuancée des actions de la résistance vire chez Verhoeven à la démonstration outrée sinon outrageante pour déboucher sur un spectacle complaisant.

Carnet noir, Le Paul Verhoeven

'Black Book' may be vulgar, but that's why it works

BLACK BOOK takes the conventions of the WWII epic - the prison breaks, the interrogation scenes - and undermines them with craft and muscle and the ripe lack of restraint we've come to expect from this director. Blood runs on the floor and rises in the characters' loins (...). All that keeps the movie from collapsing into soap opera is the exuberant drive of the filmmaking. And the central performance. Van Houten is pretty without being beautiful.

Carnet noir, Le Paul Verhoeven

Great Epic Film

Paul Verhoeven's World War II drama BLACK BOOK is an ambitious throwback to the days of rousing all-action wartime pictures in which an intrepid loner risks everything to fight a clearly defined enemy. It succeeds on almost all fronts. The epic film is a high-octane adventure rooted in fact with a raft of arresting characters, big action sequences and twists and turns galore as a group of Dutch resistance fighters combat the Nazis not knowing they have a traitor at their core.

Carnet noir, Le Paul Verhoeven

His Best Film

BLACK BOOK is Verhoeven's best film since ROBOCOP: audacious, smart, shamelessly entertaining. It is completely apt, given Verhoeven's love of excess (which, at his best, he deploys more cannily than most mavens of over-the-top), that given another chance to make a World War II movie, he would make about five of them in one. Really, this has just about everything: air attacks, narrow escapes, explosions, amorous entanglements, betrayals, murders, espionage, poisoning, prison humiliations.

Carnet noir, Le Paul Verhoeven

Verhoeven dans l'Europe nazie

LE CARNET NOIR se révèle un récit d'aventures historiques des plus classiques, mais aussi des plus brillants, où rebondissements souvent imprévisibles et morceaux de bravoure se succèdent pendant près de deux heures et demie. La chasse à l'homme le long des canaux d'Amsterdam ou l'évasion dans les sous-sols de la Gestapo montrent que Verhoeven n'a pas perdu son temps de l'autre côté de l'Atlantique: rarement ses scènes d'action ont été aussi efficaces dans leur brutalité même.

Carnet noir, Le Paul Verhoeven

La Haye sous l'occupation

Le réalisateur d’origine néerlandaise est revenu dans son pays tourner ce thriller adapté d’un livre d’Eric Hazelhoff. (...) Ancien documentariste, Paul Verhoeven a joué la carte du réalisme avec des personnages de chair et de sang inspirés de personnes bien réelles. À travers le portrait de cette chanteuse obligée de côtoyer les forces d’occupation pour «la bonne cause», il montre bien toutes les ambiguïtés de cette période troublée. C’est classique, beau, romanesque. Quant à Carice Van Houten, son interprète, elle est stupéfiante de vérité.

Carnet noir, Le Paul Verhoeven

Superproduction avec caractère et originalité

Une profonde noirceur habite ce CARNET NOIR bien nommé. Tout y est traîtrise, mensonge. Plus que la cruauté de la guerre, Verhoeven montre celle des individus, qui veulent tirer profit de l’horreur. (...) Quand les cinéastes d’aujourd’hui abordent les films de guerre avec l’obsession du réalisme, Verhoeven ne craint pas de s’en tenir aux atouts de toujours: une histoire forte, des comédiens qui séduisent, des décors efficaces. Tantôt passe un parfum de série B, tantôt c’est un lyrisme sombre à la Visconti qui domine. L’ensemble compose un style unique, et reflète un appétit de cinéma qui fait plaisir à voir.

Carnet noir, Le Paul Verhoeven

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