É.-U. 2024. Film d'animation de Sean Charmatz . Un garçon à l'imagination fertile affronte sa peur du noir et ses autres phobies, avec l'aide d'une géante mais sympathique créature de la nuit. Récit gentillet et inspirant sur le courage et la foi en l'avenir. Éléments narratifs familiers. Réalisation vivante. Animation et graphisme de bon niveau.
Un garçon à l'imagination fertile affronte sa peur du noir et ses autres phobies, avec l'aide d'une géante mais sympathique créature de la nuit. Récit gentillet et inspirant sur le courage et la foi en l'avenir. Éléments narratifs familiers. Réalisation vivante. Animation et graphisme de bon niveau.
Dans la foulée de INSIDE OUT et ELEMENTAL des studios Pixar, ce film d'animation coproduit par Dreamworks et Netflix met en scène des concepts abstraits transformés en personnages, pour les fins d'une leçon de vie à l'attention du jeune public. Inspirant malgré ses aspects familiers, ORION AND THE DARK profite de la sensibilité particulière de Charlie Kaufman. L'auteur angoissé des imaginatifs BEING JOHN MALKOVICH, ETERNAL SUNSHINE OF THE SPOTLESS MIND et SYNECDOCHE N.Y. a en effet brillamment adapté le livre éponyme de la Britannique Emma Yarlett, gentillet récit sur le courage et la foi en l'avenir. La réalisation possède la vigueur requise, tandis que l'animation et le graphisme sont de bon niveau, sans atteindre toutefois le fini et la flamboyance des productions destinées au grand écran. Enfin, Jacob Tremblay (ROOM) et Paul Walter Hauser (RICHARD JEWELL) apparaissent comme des choix judicieux pour prêter leur voix au garçon craintif et à la créature de la nuit bonhomme et rassurante.
Texte : Louis-Paul Rioux