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La Nuit d'Orion (Orion and the Dark)

É.-U. 2024. Film d'animation de Sean Charmatz . Un garçon à l'imagination fertile affronte sa peur du noir et ses autres phobies, avec l'aide d'une géante mais sympathique créature de la nuit. Récit gentillet et inspirant sur le courage et la foi en l'avenir. Éléments narratifs familiers. Réalisation vivante. Animation et graphisme de bon niveau.

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La Nuit d'Orion (Orion and the Dark)

É.-U. 2024. Film d'animation de Sean Charmatz .

Un garçon à l'imagination fertile affronte sa peur du noir et ses autres phobies, avec l'aide d'une géante mais sympathique créature de la nuit. Récit gentillet et inspirant sur le courage et la foi en l'avenir. Éléments narratifs familiers. Réalisation vivante. Animation et graphisme de bon niveau.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Charlie Kaufman
D'après le livre de Emma Yarlett
Montage :
Distributeur :
Netflix
Orion a peur de tout: la mort, les abeilles, les chiens, la brute de son école, les ondes des téléphones cellulaires, lever la main en classe, adresser la parole à une élève dont il est secrètement épris, etc. Mais plus que tout, ce préadolescent à l'imagination fertile a peur du noir. C'est pourquoi une nuit, un monstre incarnant l'Obscurité l'entraîne dans une virée à travers le monde et les cieux. Conjurant une à une ses phobies, Orion gagne en courage et en assurance. Mais ce faisant, il provoque une crise entre son bienfaiteur et ses équipiers de la nuit (Sommeil, Insomnie, Silence, Rêves et Bruits nocturnes). Car Orion leur a fait découvrir les bienfaits du monde de la Lumière.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans la foulée de INSIDE OUT et ELEMENTAL des studios Pixar, ce film d'animation coproduit par Dreamworks et Netflix met en scène des concepts abstraits transformés en personnages, pour les fins d'une leçon de vie à l'attention du jeune public. Inspirant malgré ses aspects familiers, ORION AND THE DARK profite de la sensibilité particulière de Charlie Kaufman. L'auteur angoissé des imaginatifs BEING JOHN MALKOVICH, ETERNAL SUNSHINE OF THE SPOTLESS MIND et SYNECDOCHE N.Y. a en effet brillamment adapté le livre éponyme de la Britannique Emma Yarlett, gentillet récit sur le courage et la foi en l'avenir. La réalisation possède la vigueur requise, tandis que l'animation et le graphisme sont de bon niveau, sans atteindre toutefois le fini et la flamboyance des productions destinées au grand écran. Enfin, Jacob Tremblay (ROOM) et Paul Walter Hauser (RICHARD JEWELL) apparaissent comme des choix judicieux pour prêter leur voix au garçon craintif et à la créature de la nuit bonhomme et rassurante.

Texte : Louis-Paul Rioux

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