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A Different Man

É.-U. 2024. Thriller de Aaron Schimberg avec Sebastian Stan, Renate Reinsve, Adam Pearson. Un acteur au visage difforme retrouve une apparence normale grâce à un traitement expérimental. Exercice de genre sous influence. Questionnement pertinent sur le rôle de l'apparence dans la construction de la personnalité. Mise en scène éthérée. Direction d'acteurs un brin décalée.

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A Different Man (A Different Man)

É.-U. 2024. Thriller de Aaron Schimberg avec Sebastian Stan, Renate Reinsve, Adam Pearson.

Un acteur au visage difforme retrouve une apparence normale grâce à un traitement expérimental. Exercice de genre sous influence. Questionnement pertinent sur le rôle de l'apparence dans la construction de la personnalité. Mise en scène éthérée. Direction d'acteurs un brin décalée.

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Edward s'accommode tant bien que mal de son visage difforme et boursouflé. Sa personnalité discrète lui assure une certaine paix d'esprit, à tout le moins dans son immeuble, où Ingrid, une jeune aspirante dramaturge, vient d'emménager. Fascinée par son visage, Ingrid recherche son amitié, sans se douter qu'Edward vient d'entreprendre un traitement médical expérimental sensé lui redonner une apparence normale. Émergeant en l'espace d'une nuit sous des traits nouveaux et harmonieux, ce dernier fait croire à son suicide et disparaît. Quelques années plus tard, le hasard remet Ingrid sur sa route. Edward, devenu un agent immobilier à succès, se présente sous un pseudonyme à l'audition de la pièce que celle-ci s'apprête à monter off-Broadway. Laquelle raconte sa relation avec un voisin au visage difforme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

De SECONDS à THE RE-ANIMATOR en passant par ELEPHANT MAN, A DIFFERENT MAN fait remonter à la mémoire tout un florilège de films de genre des années 1960 à 1980 abordant les thèmes de la difformité, la mutation, l'obsession, etc. Quelle part joue l'enveloppe physique dans la personnalité d'un individu? Telle est la question au centre de ce pastiche sans luxe (délibérément) sorti des studios A24 (EVERYTHING EVERYWHERE ALL AT ONCE, THE WHALE). On sent par ailleurs l'influence de Brian De Palma dans l'usage de la musique (avec motif entêtant), ainsi que dans la mise en scène éthérée d'Aaron Schimberg. Sans compter la direction d'acteurs un brin décalée, qui rappelle (pour d'autres raisons évidentes une fois exposé) BODY DOUBLE. Cela dit, le film a abattu tous ses as à mi-parcours, laissant dès lors l'auteur s'amuser à jouer les prolongations et les mises en abyme, avec un résultat variable. (Texte rédigé en février 2024, dans le cadre de la 74e Berlinale - Compétition)

Texte : Martin Bilodeau

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