L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour clore en beauté cette trilogie inspirée d'une série télévisée des années 1980, Antoine Fuqua et son interprète fétiche Denzel Washington sont allés tourner en Italie un scénario assez bien ficelé, fermement ancré dans le genre du film de mafia. En faisant du héros quasi indestructible un convalescent en attente d'action, Fuqua privilégie un rythme plus indolent, qui lui permet d'exploiter pleinement les charmes pittoresques du village sicilien. Et quand surviennent les explosions de violence attendues, surmontées par la musique stridente de Marcelo Zarvos, elles n'en ont que plus d'impact. Bien sûr, on voit les ficelles, on dénombre les invraisemblances et le dénouement relève presque de la pensée magique. Mais l'ensemble demeure divertissant et étonnamment chaleureux, grâce au jeu sobre de Washington, plus charismatique que jamais.

Texte : Louis-Paul Rioux