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Les Choses simples

Dimanche 05 Mai à 20:25 | Super Écran 2

Fr. 2023. Comédie de Éric Besnard avec Lambert Wilson, Grégory Gadebois, Marie Gillain. Tombé en panne sur une route de montagne, un entrepreneur est secouru puis hébergé par un homme bourru qui vit dans la nature, en marge de la vie moderne. Récit imprévisible, mais devenant de moins en moins engageant. Messages peu subtils. Réalisation de métier. Décors montagneux magnifiés. L. Wilson solide. G. Gadebois inégal. (sortie en salle: 9 juin 2023)

Général
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Les Choses simples (Les Choses simples)

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Fr. 2023. Comédie de Éric Besnard avec Lambert Wilson, Grégory Gadebois, Marie Gillain.

Tombé en panne sur une route de montagne, un entrepreneur est secouru puis hébergé par un homme bourru qui vit dans la nature, en marge de la vie moderne. Récit imprévisible, mais devenant de moins en moins engageant. Messages peu subtils. Réalisation de métier. Décors montagneux magnifiés. L. Wilson solide. G. Gadebois inégal. (sortie en salle: 9 juin 2023)

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Tombé en panne sur une route de montagne, l'entrepreneur Vincent est secouru puis hébergé par Pierre, un homme bourru qui vit dans la nature, en marge de la vie moderne. Entre les deux hommes, qui se connaissaient de réputation avant l'incident, débute un insolite jeu du chat et de la souris. Ou une confrontation parfois abrupte entre le rat des villes et le rat des champs, dont l'enjeu principal s'éloignera progressivement de celui prévu au départ.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En dire davantage gâcherait les quelques plaisirs de cet imprévisible nouveau film d'Éric Besnard. Oui, il y a au départ dans ces CHOSES SIMPLES une méditation sur le retour aux valeurs essentielles, perdues de vue dans un monde contemporain à bout de souffle. Le problème, c'est que plus le récit progresse, moins il devient engageant. S'y glissent alors différents messages, pas toujours subtils, sur l'intégrité professionnelle, la poursuite de ses rêves et même la nature du jeu théâtral. Par ailleurs, plus le film avance, moins l'interprétation convainc. Surtout celle de Grégory Gadebois. En ours mal léché, il est parfait, comme d'habitude; mais ça se corse en bout de course, alors qu'il se commet dans un numéro grotesque, indigne de son talent. En dépit d'une partition capricieuse, Lambert Wilson s'en tire beaucoup mieux, en conservant tout du long sa dignité. Davantage dans la veine cinéma vieille France de MES HÉROS que celle des plus délicats GOÛT DES MERVEILLES et DÉLICIEUX (également avec Gadebois), cet opus plutôt décevant de Besnard profite en revanche de décors montagneux grandioses, magnifiés par la caméra de son fidèle directeur photo Jean-Marie Dreujou.

Texte : Louis-Paul Rioux

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