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La Demoiselle et le dragon (Damsel)

É.-U. 2024. Drame fantastique de Juan Carlos Fresnadillo avec Millie Bobby Brown, Ray Winstone, Robin Wright. En échange d'une forte somme, un seigneur donne sa fille en mariage à un prince, en sachant qu'elle sera aussitôt offerte en sacrifice à un dragon. Conte morbide d'abord saisissant, ensuite prévisible. Action précipitée dans le dernier tiers. Réalisation robuste, en dépit d'effets spéciaux inégaux. M.B. Brown solide.

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La Demoiselle et le dragon (Damsel)

É.-U. 2024. Drame fantastique de Juan Carlos Fresnadillo avec Millie Bobby Brown, Ray Winstone, Robin Wright.

En échange d'une forte somme, un seigneur donne sa fille en mariage à un prince, en sachant qu'elle sera aussitôt offerte en sacrifice à un dragon. Conte morbide d'abord saisissant, ensuite prévisible. Action précipitée dans le dernier tiers. Réalisation robuste, en dépit d'effets spéciaux inégaux. M.B. Brown solide.

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Aux prises avec une population affamée, le seigneur Bayford accueille comme une bénédiction une proposition alléchante de la reine Isabelle. Celle-ci s'engage à lui verser la somme nécessaire au bien-être perpétuel de ses serfs, s'il consent au mariage de sa fille aînée Elodie avec le prince héritier Henry. À leur arrivée au château, Bayford est contraint par la reine d'accepter une autre clause, tenue secrète: suivant une tradition séculaire, la nouvelle mariée sera offerte en sacrifice au cruel dragon de la grotte voisine. Inconsciente du danger, Elodie est jetée brutalement par son nouveau mari dans l'antre du dragon. S'efforçant d'échapper à l'effroyable créature, la jeune femme cherche surtout à comprendre les raisons de son courroux envers les membres de la famille royale.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Produite par Netflix et réalisée par Juan Carlos Fresnadillo (28 WEEKS LATER), cette "heroic fantasy" médiévale à la "Game of Thrones" s'amorce sous de bons auspices. Mais dès lors que la brebis sacrificielle se retrouve traquée par le terrible dragon (une créature numérique assez impressionnante), les développements deviennent moins convaincants et l'action déboule précipitamment vers un dénouement prévisible et consensuel. Fresnadillo fait pourtant montre de robustesse et de savoir-faire dans sa mise en scène, exception faite de quelques pétards mouillés pyrotechniques. Millie Bobby Brown ("Stranger Things", ENOLA HOLMES) est solide dans son jeu, même si à la fin, la posture de superhéroïne de son personnage frôle le ridicule. En père indigne voué à la rédemption, le vétéran Ray Winstone (BEOWULF) dispose également de quelques bonnes scènes. Et dans une sorte de clin d'oeil à PRINCESS BRIDE, qui a lancé sa carrière en 1987, Robin Wright compose avec délectation une reine glaciale et impitoyable.

Texte : Louis-Paul Rioux

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