
Un año, una noche



Un año, una noche
L'avis de Mediafilm
Pour adapter le témoignage écrit de Ramón Gonzalez, Isaki Lacuesta fait le pari d’une mise en scène immersive et impétueuse, qui reflète l’état mental agité des protagonistes. Très anxiogène, le montage, d’abord rapide, entrecoupé de flashs et de bruits, finit par s'apaiser en même temps que les survivants traumatisés. La scène de l’attaque, intense et bouleversante, est filmée sans voyeurisme, se concentrant sur la terreur des victimes, laissant hors champ les assaillants et le sang versé. L'analyse psychologique des deux survivants se révèle très fine, tout comme la façon dont le cinéaste dessine l’intimité de leur couple. Noémie Merlant (PORTRAIT DE LA JEUNE FILLE EN FEU) et Nahuel Pérez Biscayart (120 BATTEMENTS PAR MINUTE) sont extraordinaires, à la hauteur d’un film très puissant qui ne détourne jamais les yeux de ce qui fait mal, et rappelle le bien que peut faire l’art au sein d’un processus de guérison, individuel ou collectif. (Texte rédigé en février 2022, dans le cadre du Festival de Berlin)

Synopsis

Année
2022Genre
DrameDurée
120 min.Origine
EspagneImages

