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BigBug

Fr. 2022. Comédie fantaisiste de Jean-Pierre Jeunet avec Elsa Zylberstein, Stéphane De Groodt, François Levantal. En 2045, un groupe disparate d’êtres humains sont séquestrés par leurs robots domestiques, qui veulent les protéger de super-androïdes avides de pouvoir. Variation sur les dérapages de l’intelligence artificielle. Farce futuriste inventive mais trop mécanique. Direction artistique remarquable. Mise en scène inégale. Interprétation outrancière, dans la note.

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BigBug (BigBug)

Fr. 2022. Comédie fantaisiste de Jean-Pierre Jeunet avec Elsa Zylberstein, Stéphane De Groodt, François Levantal.

En 2045, un groupe disparate d’êtres humains sont séquestrés par leurs robots domestiques, qui veulent les protéger de super-androïdes avides de pouvoir. Variation sur les dérapages de l’intelligence artificielle. Farce futuriste inventive mais trop mécanique. Direction artistique remarquable. Mise en scène inégale. Interprétation outrancière, dans la note.

2045. Les robots domestiques d'Alice la séquestrent chez elle. Enfermés avec elle dans sa maison, il y a aussi sa fille adolescente, son ex-mari et sa jeune fiancée, son nouveau prétendant et le fils de celui-ci, sans oublier la voisine envahissante. Le but des robots? Protéger leurs maîtres – sans qu’ils le sachent – d’un monde extérieur où les Yonix, dernière génération d’androïdes, tentent de prendre le pouvoir. Tandis que les captifs font difficilement front commun face à cette menace, les machines pensantes de la maison s'efforcent d'éviter le pire à "leurs humains".

L’AVIS DE MEDIAFILM

Jouant autant sur le registre de la farce que sur celui de l’humour complaisant de la sitcom, Jean-Pierre Jeunet (DELICATESSEN, LE FABULEUX DESTIN D’AMÉLIE POULAIN) reste fidèle à son monde fait de nostalgie grinçante, de trouvailles visuelles et d’humanisme désabusé. Mais ce huis clos rétrofuturiste aux allures de Jetson (célèbre série animée américaine des années 1960) dystopique ne convainc pas autant que souhaité. Cinéaste cinéphile assumé, Jeunet multiplie les références et les citations – de Jacques Tati à Isaac Asimov, en passant par LES ENFANTS DU PARADIS, A CLOCKWORK ORANGE et TERMINATOR – sans qu’elles n’alimentent vraiment le récit. En effet, celui-ci, ponctué de fondus au noir superflus, déroule ses rebondissements de façon trop mécanique. Reste une remarquable direction artistique, inventive et colorée, toujours une grande force chez Jeunet. Caricaturaux à dessein, les personnages – humains ou robotiques – amusent mais n’émeuvent pas, à l’exception de celui défendu par Isabelle Nanty.

Texte : Éric Fourlanty

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