Go to main content
3

La Main de Dieu (È stata la mano di Dio)

It. 2021. Drame de Paolo Sorrentino avec Filippo Scotti, Toni Servillo, Teresa Saponangelo. En 1984, à Naples, un drame personnel change le cours de la vie d'un adolescent fasciné par Diego Maradona et Federico Fellini. Mosaïque impressionniste aigre-douce, inspirée des souvenirs du cinéaste. Forme discrète et sobre traversée d'éclats felliniens. Acteurs mariant habilement humour et émotion. (sortie en salle: 3 décembre 2021)

13 ans +
3

La Main de Dieu (È stata la mano di Dio)

13 ans + 13 ans +

It. 2021. Drame de Paolo Sorrentino avec Filippo Scotti, Toni Servillo, Teresa Saponangelo.

En 1984, à Naples, un drame personnel change le cours de la vie d'un adolescent fasciné par Diego Maradona et Federico Fellini. Mosaïque impressionniste aigre-douce, inspirée des souvenirs du cinéaste. Forme discrète et sobre traversée d'éclats felliniens. Acteurs mariant habilement humour et émotion. (sortie en salle: 3 décembre 2021)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
En 1984, à Naples, Fabietto Schisa, adolescent timide issu d'une famille d'excentriques, négocie difficilement la transition vers l'âge adulte. Autour de lui, la ville attend la confirmation de la venue tant espérée d'une de ses idoles, le footballeur Diego Maradona, tandis que son frère, aspirant acteur, se rend à Rome pour auditionner pour un autre de ses maîtres, le réalisateur Federico Fellini. Entre deux histoires d'amours passagères et les fantasmes que lui inspire sa tante, Fabietto essaie de suivre les conseils d'un cinéaste local, qui l'incite à faire quelque chose avec tout ce qu'il porte en lui. Un drame personnel l'aidera à y parvenir, tout en bouleversant irrémédiablement le cours de sa vie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Délaissant le clinquant de certaines de ses oeuvres récentes (YOUTH, la série "The Young Pope" et LORO, son diptyque sur Silvio Berlusconi), l'auteur de LA GRANDE BELLEZZA se réinvente avec ce récit initiatique, inspiré de ses souvenirs d'adolescence. Sa mosaïque impressionniste assemble une première partie truculente à une seconde plus introspective. Délaissant son directeur photo habituel, Luca Bigazzi, en faveur de Daria D’Antonio, Sorrentino opte pour une signature formelle plus discrète et moins maniérée (hormis des emprunts évidents à AMARCORD et I VITTELLONI), en harmonie avec le ton sobre de ce récit initiatique tendre, nostalgique et émouvant. Malgré quelques maladresses (comme le pittoresque forcé de certains tableaux familiaux), le film s'impose en douceur par sa sensibilité à fleur de peau, ses images d'une beauté naturelle et son interprétation mêlant subtilement humour et émotion. Avec pour résultat un film qui semble parfois touché, comme la vie de son protagoniste, par une grâce peu commune.

Texte : Georges Privet

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3