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Les Apparences

Fr. 2021. Thriller de Marc Fitoussi avec Karin Viard, Benjamin Biolay, Lucas Englander. À Vienne, une expatriée aux origines modestes est prête à tout pour sauver son couple, mis à mal par l’infidélité de son mari chef d’orchestre. Intrigue efficace multipliant les fausses pistes et les rebondissements. Description juste, pas toujours subtile, d'une certaine bourgeoisie. K. Viard, brillante et touchante.

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Les Apparences (Les Apparences)

Fr. 2021. Thriller de Marc Fitoussi avec Karin Viard, Benjamin Biolay, Lucas Englander.

À Vienne, une expatriée aux origines modestes est prête à tout pour sauver son couple, mis à mal par l’infidélité de son mari chef d’orchestre. Intrigue efficace multipliant les fausses pistes et les rebondissements. Description juste, pas toujours subtile, d'une certaine bourgeoisie. K. Viard, brillante et touchante.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Marc Fitoussi
D'après le roman de Karin Alvtegen
Photographie :
Musique :
Montage :
Ève et Henri coulent des jours heureux à Vienne, en Autriche. Lui est un célèbre chef d’orchestre à l’Opéra. Elle est directrice de la médiathèque à l’Institut français. Parent d’un petit Malo, le couple envié évolue au sein d’un cercle bourgeois et privilégié d’expatriés français. Alors qu’elle célèbre son anniversaire en grandes pompes, Ève découvre que son mari a une liaison avec l’institutrice de leur fils. Alors que le vernis de leur vie parfaite se met à craqueler, l’épouse aux origines modestes se montre déterminée à ne pas perdre ses privilèges et à sauver les apparences. Mais elle devra tout d’abord faire face à l’obsession maladive d’un jeune homme brièvement rencontré dans un bar, et qui depuis la suit partout.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les fausses pistes, les rebondissements et les circonvolutions scénaristiques rusées se succèdent efficacement dans ce thriller psychologique. Librement adapté d’un roman policier suédois de Karin Alvtegen, le long métrage de Marc Fitoussi (COPACABANA, PAULINE DÉTECTIVE) met en scène avec justesse, à défaut de subtilité, l'hypocrisie du théâtre social, égratignant au passage une certaine bourgeoisie française, un peu à la manière du regretté Claude Chabrol. Efficace car imprévisible, passant en un clin d’oeil du drame adultérin au thriller psychologique, le film brosse en filigrane le portrait peu reluisant d'une épouse trahie et aux abois, pour qui seules les apparences comptent. Dans ce rôle complexe, qu’elle interprète aux confins de la fragilité et du grotesque, Karin Viard se surpasse. À ses côtés, Benjamin Biolay paraît plutôt éteint. (Texte rédigé en novembre 2021, dans le cadre du Festival Cinemania)

Texte : Céline Gobert

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