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Amour rêvé (Traumfabrik)

All. 2019. Drame sentimental de Martin Schreier avec Dennis Mojen, Emilia Schüle, Heiner Lauterbach. En 1961 à Berlin, un figurant ambitieux tente de retrouver la danseuse rencontrée sur un plateau de tournage juste avant que la ville ne soit scindée en deux. Romance surannée et prévisible. Intrigue cousue de fil blanc. Contexte historique traité sur le mode de l'anecdote. Réalisation consciencieuse. Interprétation dans la note.

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Amour rêvé (Traumfabrik)

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All. 2019. Drame sentimental de Martin Schreier avec Dennis Mojen, Emilia Schüle, Heiner Lauterbach.

En 1961 à Berlin, un figurant ambitieux tente de retrouver la danseuse rencontrée sur un plateau de tournage juste avant que la ville ne soit scindée en deux. Romance surannée et prévisible. Intrigue cousue de fil blanc. Contexte historique traité sur le mode de l'anecdote. Réalisation consciencieuse. Interprétation dans la note.

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Berlin, 1961. Émile se fait engager comme figurant dans un film de pirates en cours de tournage au studio DEFA de Babelsberg. Dès son premier jour, il tombe follement amoureux de Milou, une jeune danseuse servant de doublure à la capricieuse vedette française Béatrice Morée. Le coup de foudre est réciproque et les tourtereaux promettent de se revoir le lendemain. Mais dans la nuit, la ville est scindée en deux par un mur. Ne pouvant plus rejoindre le studio (à l'Est) depuis son hôtel (à l'Ouest), Milou rentre en France avec Béatrice. Mais Emile refuse de renoncer à son amour. Se faisant passer pour un important directeur de production, il se met en tête de réaliser un drame épique sur la vie de Cléopâtre, rôle taillé sur mesure pour la star française qu'il souhaite attirer à Babelsberg, et avec elle sa doublure.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'Allemand Martin Schreier rend un vibrant hommage aux fabriques de rêves qu'étaient les studios de cinéma d'après-guerre. Malheureusement, la romance à l'avant-plan se révèle surannée, cousue de fil blanc et prévisible. En outre, les passages humoristiques manquent de mordant et le contexte historique est traité sur le mode de l'anecdote. On retiendra surtout quelques références à des thèmes plus intemporels (l'émancipation des femmes, la liberté de créer) et un bel enrobage: musique délibérément pompeuse, direction photo en CinemaScope, mise en scène consciencieuse. Dans la peau des jeunes amoureux transis épris de liberté, Dennis Mojen et Emilia Schüle semblent faits l'un pour l'autre, et parviennent à tirer le meilleur parti de leurs personnages. Les rôles secondaires sont quant à eux stéréotypés.

Texte : Charles-Henri Ramond

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