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Jouer avec le feu (Playing with Fire)

É.-U. 2019. Comédie de Andy Fickman avec John Cena, Keegan-Michael Key, John Leguizamo. En Californie, des sapeurs-pompiers sauvent d'un brasier trois frères et soeurs turbulents et les hébergent dans leur caserne, en attendant que les parents se manifestent. Scénario mince, archiprévisible et dénué de structure. Morale conformiste. Humour bas de gamme. Réalisation fervente, mais sans personnalité. Interprètes en roue libre. (sortie en salle: 8 novembre 2019)

Général
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Jouer avec le feu (Playing with Fire)

Général Général

É.-U. 2019. Comédie de Andy Fickman avec John Cena, Keegan-Michael Key, John Leguizamo.

En Californie, des sapeurs-pompiers sauvent d'un brasier trois frères et soeurs turbulents et les hébergent dans leur caserne, en attendant que les parents se manifestent. Scénario mince, archiprévisible et dénué de structure. Morale conformiste. Humour bas de gamme. Réalisation fervente, mais sans personnalité. Interprètes en roue libre. (sortie en salle: 8 novembre 2019)

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À Redding, comme ailleurs en Californie, les feux de forêts font rage. Après le départ de leurs collègues pour la fin de semaine, le capitaine Carson et ses trois valeureux sapeurs-pompiers restent seuls dans la caserne. Mais une nouvelle alerte les force à se rendre d'urgence sur les lieux d'un brasier, qui prend rapidement de l'ampleur. À l'issue d'une périlleuse opération aéroportée, ils sauvent in extremis trois frères et soeurs, laissés sans surveillance dans une cabane en bois rond. En attendant que les parents se manifestent, Carson les accueille dans son local technique. Ces enfants turbulents et colériques ne vont pas mettre longtemps à briser la routine de la brigade, jusque-là très stricte.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette variation insignifiante sur les thèmes de KINDERGARTEN COP est orchestrée avec ferveur mais sans invention par Andy Fickman (PAUL BLART: MALL COP 2, PARENTAL GUIDANCE). Au détour d'une enfilade de gags bas de gamme, quelques notations psychologiques (bravoure, célébration de l'innocence, poursuite de ses rêves) ont toutes les peines du monde à émerger. Bref, le scénario mince, dénué de réelle structure dramatique, est à l'image de sa morale insipide, destinée essentiellement à reconduire les valeurs républicaines de l'Amérique bien-pensante. Dans des rôles plus archétypaux les uns que les autres (les enfants terribles, la timide scientifique, le dur à cuire, le simple d'esprit et le bouffon de service), les interprètes, en roue libre, s'en donnent à coeur joie.

Texte : Charles-Henri Ramond

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