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The Quietude (La Quietud)

Arg. 2018. Drame de Pablo Trapero avec Martina Gusman, Bérénice Bejo, Edgar Ramirez. Sur un ranch en Argentine, les retrouvailles de deux soeurs au chevet de leur père mourant réveillent de vieilles blessures. Scénario maladroit et piétonnier, évoquant au compte-gouttes les heures sombres de la dictature argentine. Dispositif filmique intrusif. Intensité variable dans le jeu des deux actrices. (sortie en salle: 26 avril 2019)

13 ans +
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The Quietude (La Quietud)

13 ans + 13 ans +

Arg. 2018. Drame de Pablo Trapero avec Martina Gusman, Bérénice Bejo, Edgar Ramirez.

Sur un ranch en Argentine, les retrouvailles de deux soeurs au chevet de leur père mourant réveillent de vieilles blessures. Scénario maladroit et piétonnier, évoquant au compte-gouttes les heures sombres de la dictature argentine. Dispositif filmique intrusif. Intensité variable dans le jeu des deux actrices. (sortie en salle: 26 avril 2019)

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Augusto, avocat argentin retraité, repose entre la vie et la mort à la suite d'un infarctus. Sa fille Eugenia rentre de Paris et, sur le ranch familial, retrouve sa soeur Mia et leur mère Esmeralda. En dépit des circonstances, les retrouvailles sont heureuses et tonifiées par l'annonce de la première grossesse d'Eugenia. Mais rapidement, un malaise s'installe et provoque des querelles en apparence anodines entre mère et filles. Car Augusto est soupçonné de fraude durant la dictature. Et à sa mort, Esmeralda sera elle aussi inquiétée par la justice. Qui des deux est coupable, et de quoi? Ses filles, qui s'aiment d'un amour peu commun, prennent des partis opposés. Témoins de cet effritement de la famille, Esteban, l'amant d'Eugenia, et Vincent, mari de cette dernière et amant de Mia, devront s'armer de patience.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le titre est d'une ironie suprême. Car rien n'est moins paisible et tranquille que cet AUGUST: OSAGE COUNTY hystérique et strident campé dans l'hémisphère sud. Plus précisément dans un pays où l'histoire de la dictature n'a pas fini de livrer tous ses secrets, ni de compter ses morts. C'est vers cette prise de conscience que nous conduit le scénario maladroit et piétonnier du cinéaste argentin Pablo Trapero (CARANCHO, LE CLAN), fondé à l'avant-scène sur l'amour fusionnel et toxique de deux soeurs aux tempéraments opposés, qui consomment leur inceste par fantasmes et amants interposés. Le menu a beau sembler costaud ou ambitieux, l'ensemble dégage un parfum anodin et surfait. La mise en scène n'aide pas la cause. La caméra est intrusive, par moments voyeuse et complaisante. Si bien que le dispositif ne fait jamais complètement corps avec le sujet. Mais il épouse jusqu'à l'obsession ceux des deux actrices principales, convaincantes dans une scène sur deux. (Texte rédigé en septembre 2018, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Texte : Martin Bilodeau

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