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Les Drapeaux de papier

Fr. 2018. Drame psychologique de Nathan Ambrosioni avec Noémie Merlant, Guillaume Gouix, Sébastien Houbani. Après avoir purgé une peine de douze ans de prison, un trentenaire tempétueux débarque chez sa soeur, caissière timide menant une vie modeste, et qui caresse de vagues rêves artistiques. Exploration torturée de dynamiques familiales explosives. Prémisse forte, étirée en longueur. Mise en scène assurée, parfois maniérée. Direction photo très maîtrisée. Excellents interprètes. (sortie en salle: 28 juin 2019)

Général
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Les Drapeaux de papier (Les Drapeaux de papier)

Général Général

Fr. 2018. Drame psychologique de Nathan Ambrosioni avec Noémie Merlant, Guillaume Gouix, Sébastien Houbani.

Après avoir purgé une peine de douze ans de prison, un trentenaire tempétueux débarque chez sa soeur, caissière timide menant une vie modeste, et qui caresse de vagues rêves artistiques. Exploration torturée de dynamiques familiales explosives. Prémisse forte, étirée en longueur. Mise en scène assurée, parfois maniérée. Direction photo très maîtrisée. Excellents interprètes. (sortie en salle: 28 juin 2019)

Année :
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Distributeur :
K-Films Amérique
Charlie, 24 ans, gagne modestement sa vie comme caissière de supermarché et caresse de vagues rêves artistiques. Un jour, son frère Vincent, de six ans son aîné, débarque chez elle comme une tempête, après avoir purgé une peine de douze ans de prison. Entre la jeune femme timide et le bagarreur fort en gueule, bien décidé à profiter enfin de la liberté dont il a été privé, les rapports deviennent vite conflictuels. Pour corser l'épreuve, leur père, longtemps absent, s'apprête à les retrouver.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Écrit, monté et réalisé par Nathan Ambrosioni, 19 ans, ce film est clairement l'oeuvre d'un émule de Xavier Dolan; même exploration torturée des dynamiques familiales (ici centrées sur le père plutôt que sur la mère); même goût des comédiens en mode "acting out"; même penchant pour les bandes sonores pop. Or, si la prémisse est forte, son traitement accuse des longueurs lassantes. L'approche formelle, en revanche, est beaucoup plus maîtrisée, grâce à la direction photo de Raphaël Vandenbussche, avec ses éclairages semblables à ceux de Vittorio Storaro. Malgré un abus de tics à la mode (plans de nuque, personnages filmés de dos ou à contre-jour, scènes de danse frénétiques), la mise en scène témoigne d'une assurance rare chez un débutant. Enfin, les interprètes se donnent à fond dans des rôles explosifs, tout en évitant le piège des "numéros d'acteurs". Bref, un premier essai très prometteur, d'un jeune talent à suivre de près.

Texte : Georges Privet

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