É.-U. 2018. Science-fiction de Wes Ball avec Rosa Salazar, Thomas Brodie Sangster, Kaya Scodelario. Des jeunes entreprennent de libérer un des leurs, qui sert de cobaye dans la recherche d'un remède au virus qui a transformé la population mondiale en monstres meurtriers. Conclusion surchargée de l'adaptation de la trilogie dystopique de James Dashner. Abondance de clichés et de commodités narratives. Réalisation enlevante et spectaculaire. Interprètes convaincus. (sortie en salle: 26 janvier 2018)
Des jeunes entreprennent de libérer un des leurs, qui sert de cobaye dans la recherche d'un remède au virus qui a transformé la population mondiale en monstres meurtriers. Conclusion surchargée de l'adaptation de la trilogie dystopique de James Dashner. Abondance de clichés et de commodités narratives. Réalisation enlevante et spectaculaire. Interprètes convaincus. (sortie en salle: 26 janvier 2018)
La mise en scène enlevante, précise et spectaculaire ne peut masquer les nombreux clichés et commodités narratives de ce surchargé volet final de l'adaptation de la trilogie dystopique de James Dashner. Élu messianique, combat interminable contre un vilain indestructible, sauvetage in extremis du héros grièvement blessé, déchirements sentimentaux, tous les ingrédients éculés et passages obligés des sagas à la HUNGER GAMES et DIVERGENT sont au rendez-vous. Au surplus, la séquence d'ouverture pille sans vergogne l'esthétique des MAD MAX. La boucle se boucle artificiellement au détour d'un bref - et éprouvant - retour virtuel dans le labyrinthe du premier film, seul élément véritablement distinctif de la franchise. Les interprètes se donnent à fond, à l'exception de Patricia Clarkson, qui semble avoir jeté l'éponge.
Texte : Louis-Paul Rioux