Dan. 2018. Drame de moeurs de Isabella Eklof avec Vic Carmen Sonne, Lai Yde, Thijs Römer. En vacances avec son petit ami mafieux dans une villa turque au bord de la Méditerranée, une jeune Danoise naïve se compromet avec un touriste hollandais affable. Fable morale grinçante sur la domination sexuelle et les compromissions. Sens de la scène-choc. Réalisation assurée et précise. L. Yde charismatique et glaçant.
En vacances avec son petit ami mafieux dans une villa turque au bord de la Méditerranée, une jeune Danoise naïve se compromet avec un touriste hollandais affable. Fable morale grinçante sur la domination sexuelle et les compromissions. Sens de la scène-choc. Réalisation assurée et précise. L. Yde charismatique et glaçant.
Empruntant à Michael Haneke (LE RUBAN BLANC) sa vision sombre des rapports humains et à son compatriote Lars Von Trier (LES IDIOTS, NYMPHOMANIAC) son sens de la scène-choc, la Danoise Isabella Eklof frappe fort avec ce premier long métrage, qui a fait sensation au festival de Sundance. Campée sous un soleil trompeur, sa fable morale, sur la domination sexuelle, les compromissions et la loi du plus fort, fait grincer des dents, ou à tout le moins déstabilise le public, en cette ère de mouvement #metoo. Mis en scène avec assurance et précision, HOLIDAY repose en outre sur la performance glaçante de Lai Yde, acteur élégant et charismatique encore inconnu ici, et celle, très courageuse, de la fragile et cinégénique Vic Carmen Sonne (COPENHAGUE, A LOVE STORY). (Texte rédigé en octobre 2018, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)
Texte : Louis-Paul Rioux