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Le Retour de papa 2 (Daddy's Home 2)

É.-U. 2017. Comédie de Sean Anders avec Will Ferrell, Mark Wahlberg, Mel Gibson. Durant les Fêtes, deux pères de famille reconstituée reçoivent la visite imprévue de leurs paternels aux caractères opposés. Suite paresseuse d'une comédie débilitante. Bonnes intentions sur un lit d'humour vulgaire. Réalisation compétente. Cabotinage excessif. (sortie en salle: 10 novembre 2017)

Général
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Le Retour de papa 2 (Daddy's Home 2)

Général Général

É.-U. 2017. Comédie de Sean Anders avec Will Ferrell, Mark Wahlberg, Mel Gibson.

Durant les Fêtes, deux pères de famille reconstituée reçoivent la visite imprévue de leurs paternels aux caractères opposés. Suite paresseuse d'une comédie débilitante. Bonnes intentions sur un lit d'humour vulgaire. Réalisation compétente. Cabotinage excessif. (sortie en salle: 10 novembre 2017)

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Soucieux de plaire aux enfants de sa femme, Brad invite leur père Dusty et sa nouvelle famille pour Noël. Les célébrations prennent un tour inattendu quand les deux hommes reçoivent la visite de leurs paternels respectifs. À l'instar de Brad, Don est un homme émotif, attentionné et bavard. Taillé dans le même bois que Dusty, Kurt est un dur à cuire qui ne pense qu'à son propre plaisir. Père et grand-père absent, ce dernier convie les deux familles dans un chalet de luxe. Constatant que son fils rebelle a changé au contact de l'attentionné Brad, Kurt fait tout en son pouvoir pour semer la zizanie entre les deux pères de famille reconstituée.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette suite d'un succès de 2015 couche ses bonnes intentions et résolutions sur le même lit d'humour vulgaire et ajoute paresseusement un nouveau tandem dépareillé à sa formule déjà débilitante. Reléguant ici encore les personnages féminins au statut de faire-valoir, DADDY'S HOME 2 se moque sans finesse et avec moult clichés de la figure paternelle, du concept de la masculinité et des standards de la virilité. Et à l'instar du premier volet, ce deuxième opus s'acharne à humilier les personnages bienveillants. Hormis celui de la souffleuse à neige, chaque gag sent le réchauffé ou exploite une recette facile. Les acteurs cabotinent à l'excès, le survolté John Lithgow en tête. À tout le moins, Sean Anders, de retour aux commandes et à la coécriture, orchestre le tout avec compétence.

Texte : Manon Dumais

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