É.-U. 2017. Drame de Stuart Hazeldine avec Sam Worthington, Octavia Spencer, Avraham Aviv Alush. Un père de famille se fait donner un rendez-vous par Dieu, dans la cabane au fond des bois où la police avait retrouvé la preuve de la mort de sa fillette kidnappée. Adaptation mièvre et bavarde du roman chrétien de William P. Young. Passages frôlant le ridicule. Réalisation soignée, visuellement inventive. Jeu doucereux ou larmoyant. (sortie en salle: 3 mars 2017)
Un père de famille se fait donner un rendez-vous par Dieu, dans la cabane au fond des bois où la police avait retrouvé la preuve de la mort de sa fillette kidnappée. Adaptation mièvre et bavarde du roman chrétien de William P. Young. Passages frôlant le ridicule. Réalisation soignée, visuellement inventive. Jeu doucereux ou larmoyant. (sortie en salle: 3 mars 2017)
Il y a peu de choses à sauver dans cette adaptation mièvre et bavarde du bestseller chrétien de William P. Young, sur les thèmes du pardon, du deuil et de la foi. Si ce n'est quelques scènes visuellement inventives, semblables à celles conçues par Vincent Ward dans WHAT DREAMS MAY COME. Toutefois, la joliesse, la ringardise et la maladresse impriment une tendance lourde, confirmée par la narration empesée, les ellipses brutales et l'illustration d'une Sainte-Trinité frôlant le ridicule. Dans les rôles de Dieu, Jésus et le Saint-Esprit, l'Afro-Américaine Octavia Spencer (HIDDEN FIGURES), l'Israélien Avraham Aviv Alush et la Japonaise Sumire adoptent un ton doucereux qui devient rapidement insupportable. Face à eux, Sam Worthington (AVATAR) joue les pères meurtris de manière sentie, mais dans le flot de larmes, il frôle la noyade.
Texte : Louis-Paul Rioux