É.-U. 2017. Drame d'espionnage de David Leitch avec Charlize Theron, James McAvoy, Sofia Boutella. En 1989 à Berlin, une agente du MI6 remonte la piste d'un Russe qui a volé une liste comportant les noms d'agents d'infiltration occidentaux postés à l'Est. Production survitaminée et hallucinogène. Enjeu dramatique interchangeable et guère prégnant. Enfilade amusante de combats et de poursuites. C. Theron et J. McAvoy en forme. (sortie en salle: 28 juillet 2017)
En 1989 à Berlin, une agente du MI6 remonte la piste d'un Russe qui a volé une liste comportant les noms d'agents d'infiltration occidentaux postés à l'Est. Production survitaminée et hallucinogène. Enjeu dramatique interchangeable et guère prégnant. Enfilade amusante de combats et de poursuites. C. Theron et J. McAvoy en forme. (sortie en salle: 28 juillet 2017)
L'enjeu de l'intrigue, emprunté à John Le Carré, est un prétexte. Inspiré d'une bédé d'Antony Johnston et Sam Hart, ce DARK CITY au féminin joue sur d'autres tableaux. De fait, le premier long métrage en solo du maître cascadeur David Leitch (JOHN WICK) est une cascade, justement, de poursuites effrénées et de combats à bras-le-corps, intercalées de dialogues pince-sans-rire et d'images de défilé de mode éclairés au néon, sur fond de chansons pop-rock de l'époque. L'ensemble survitaminé, elliptique et léger (au plan de la pensée), déboule sur les sens du spectateur à la manière d'une hallucination virale. Stylisée et résolument vieille-école, la réalisation comporte en outre quelques morceaux de bravoure, dont une scène de combat dans des escaliers, tournée caméra à l'épaule, sans marques apparentes de montage. Top-modèle et fière-à-bras, souvent les deux en même temps, Charlize Theron est formidable de présence et d'abattage dans ce feu d'artifices à sa gloire et à sa beauté. À la frontière du cabotinage, James McAvoy est lui aussi parfait.
Texte : Martin Bilodeau
Par : Michaël Gagnon, Sherbrooke
Bande sonore des années 1980 stimulante. Quelques scènes de combats spectaculaires. Aspects sentimentaux plus ou moins utiles. C. Theron perce l’écran.
J'attribue à ce film la Cote