Can. 2016. Drame sentimental de April Mullen avec Erika Linder, Natalie Krill, Tommie-Amber Pirie. À Toronto, une travailleuse de la construction a une liaison avec une rédactrice de mode sur le point de se marier avec son conjoint. Romance saphique pétrie de clichés. Scénario prévisible prétexte à de nombreuses scènes érotiques. Sensualité artificielle. Interprétation correcte, sans plus. (sortie en salle: 10 février 2017)
À Toronto, une travailleuse de la construction a une liaison avec une rédactrice de mode sur le point de se marier avec son conjoint. Romance saphique pétrie de clichés. Scénario prévisible prétexte à de nombreuses scènes érotiques. Sensualité artificielle. Interprétation correcte, sans plus. (sortie en salle: 10 février 2017)
Si l'on retirait les passages érotiques qui émaillent cette romance saphique pétrie de clichés, il ne resterait pas grand-chose. L'intrigue prévisible, qui effleure la notion d'identité sexuelle, tient à peine debout. D'une sensualité artificielle, les scènes de couchette, campées devant des fenêtres sans rideau et recourant à l'arsenal de circonstance (dentelle, latex, godemiché, etc.), mettent en valeur la plastique des actrices. Davantage que les enjeux dramatiques contenus dans cet espèce de mauvais épisode de la série "The L World". Erika Linder dans le rôle de la "butch", et Natalie Krill dans celui de la "lipstick lesbian" jouent leur partition de façon correcte, sans plus. (Texte rédigé en octobre 2016, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)
Texte : Manon Dumais