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Mes ennemis

Can. 2016. Drame sentimental de Stéphane Géhami avec Frédéric Lemay, Louise Marleau, Jean-François Casabonne. À Montréal, l'idylle déchirante entre un jeune romancier paumé et une ancienne concertiste portée sur la bouteille. Récit complaisant et misérabiliste effleurant ses thèmes. Ellipses confuses. Dialogues sentencieux. Mise en scène banale. Interprétation sans finesse. (sortie en salle: 5 février 2016)

13 ans +
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Mes ennemis (Mes ennemis)

13 ans + 13 ans +

Can. 2016. Drame sentimental de Stéphane Géhami avec Frédéric Lemay, Louise Marleau, Jean-François Casabonne.

À Montréal, l'idylle déchirante entre un jeune romancier paumé et une ancienne concertiste portée sur la bouteille. Récit complaisant et misérabiliste effleurant ses thèmes. Ellipses confuses. Dialogues sentencieux. Mise en scène banale. Interprétation sans finesse. (sortie en salle: 5 février 2016)

Largué par sa blonde, Cédric quitte l'appartement qu'il partageait avec elle et erre dans la ville. Son attention attirée par la musique au piano provenant d'une maison cossue du Carré Saint-Louis, l'homme de 23 ans franchit le seuil et fait la connaissance d'Isabelle. Autrefois concertiste à succès, cette alcoolique de 76 ans a fait de sa demeure un lieu d'accueil pour huit jeunes hommes, tous aux prises avec des dépendances diverses. Isabelle tend les bras à ce jeune écrivain troublé, abandonné par sa maison d'édition à l'aube du lancement de son premier roman, et en qui elle voit un ultime espoir amoureux. Entre ces deux solitaires passionnés et perdus s'amorce une relation trouble, marquée par les déchirements et les renaissances.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Réalisé de façon indépendante, comme son précédent EN PLEIN COEUR, ce second long métrage de Stéphane Géhami aborde de façon aléatoire plusieurs thèmes et motifs (le vieillissement, l'amour, l'art, la rédemption), mais n'en approfondit aucun. En cause? D'une part, la mise en scène sans réel tonus, banale et blafarde. D'autre part, le scénario complaisant et misérabiliste, actionné par des ellipses confuses et des dialogues singulièrement sentencieux. Géhami exploite la souffrance psychologique de ses personnages paumés pour composer un drame souvent artificiel et incohérent, qui ne brille pas non plus par le jeu de ses interprètes. En effet, Louise Marleau défend avec une outrance parfois gênante ce rôle de Baby Jane du pauvre, face à un Frédéric Lemay dépourvu de conviction et de finesse.

Texte : Helen Faradji

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