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La Promesse (The Promise)

Esp. 2016. Drame de Terry George avec Oscar Isaac, Charlotte Le Bon, Christian Bale. En 1914, dans l'Empire ottoman, les amours d'un étudiant et d'une artiste sont compromises par le déclenchement du génocide arménien par l'armée turque. Drame sincère mais convenu sur un terrible épisode historique. Scénario maladroit et grandiloquent. Réalisation empesée. Rythme instable. Distribution prestigieuse. (sortie en salle: 21 avril 2017)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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La Promesse (The Promise)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Esp. 2016. Drame de Terry George avec Oscar Isaac, Charlotte Le Bon, Christian Bale.

En 1914, dans l'Empire ottoman, les amours d'un étudiant et d'une artiste sont compromises par le déclenchement du génocide arménien par l'armée turque. Drame sincère mais convenu sur un terrible épisode historique. Scénario maladroit et grandiloquent. Réalisation empesée. Rythme instable. Distribution prestigieuse. (sortie en salle: 21 avril 2017)

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Les Films Séville
En 1914, dans l'Empire ottoman, une paix fragile lie chrétiens et musulmans d'une part, Turcs et Arméniens d'autre part. Au sein de cette dernière communauté, se produit la rencontre entre Michael, apothicaire ayant fait un mariage d'argent pour se payer des études en médecine, et Ana, jeune artiste rentrée au pays en compagnie de son époux Chris, célèbre photojournaliste américain. Profitant de l'absence de ce dernier, parti sillonner le territoire pour son travail, Michael et Ana amorcent une liaison amoureuse. Mais leur temps est compté, car l'armée turque a commencé à rassembler des centaines de milliers d'Arméniens, en vue de leur massacre systématique.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après HOTEL RWANDA, Terry George s'intéresse à un autre génocide avec ce drame sincère mais cette fois lourdaud, qui reprend maladroitement la recette romantico-historique de DOCTOR JIVAGO. De fait, le scénario progresse selon une structure prévisible, le drame horrible vécu par le peuple arménien étant transformé en simple toile de fond. Un choix d'autant plus regrettable que, outre ARARAT et UNE HISTOIRE DE FOUS, peu de films ont été réalisés sur ce génocide oublié, et que celui-ci possédait tous les ingrédients pour devenir mémorable. Malheureusement, une mise en scène empesée, une direction photo quelconque, une musique omniprésente et un montage au rythme hésitant conspirent à créer l'impression d'un mélodrame daté et artificiel, qui peine à soutenir l'intérêt, malgré une distribution prestigieuse.

Texte : Georges Privet

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