É.-U. 2016. Comédie de Garry Marshall avec Julia Roberts, Jennifer Aniston, Kate Hudson. À l'approche de la fête des Mères, les membres de quatre familles voient leur destin chamboulé. Chassés-croisés artificiels et prévisibles. Personnages attachants. Réalisation sans tonus, au rythme laborieux. Interprétation enjouée. (sortie en salle: 28 avril 2016)
À l'approche de la fête des Mères, les membres de quatre familles voient leur destin chamboulé. Chassés-croisés artificiels et prévisibles. Personnages attachants. Réalisation sans tonus, au rythme laborieux. Interprétation enjouée. (sortie en salle: 28 avril 2016)
Après VALENTINE'S DAY et NEW YEAR'S EVE, Garry Marshall récidive avec un nouveau film choral sur le thème des fêtes institutionnalisées. Encore une fois, le scénario se résume à une suite de chassés-croisés artificiels et parfois mélos, fertiles en situations forcées, revirements télégraphiés et blagues faciles. Et malgré la présentation de quelques familles non traditionnelles, on sent de la part des auteurs la volonté de se cantonner dans les valeurs conservatrices. Sans tonus, la réalisation manque également de rythme, surtout au dernier acte, où chaque sous-intrigue connaît un dénouement plaqué. Pourtant, MOTHER'S DAY parvient à divertir et à émouvoir. Il faut dire que Marshall sait s'entourer. En plus d'avoir taillé des rôles sur mesure pour ses actrices fétiches Julia Roberts (PRETTY WOMAN, RUNAWAY BRIDE) et Kate Hudson (RAISING HELEN), le vénérable réalisateur a su diriger à merveille Jennifer Aniston, qui fait montre d'un bel enthousiasme en sympathique divorcée névrosée. Au sein de cette distribution féminine de haut niveau, Jason Sudeikis (RACE) s'impose avec aisance en veuf attachant.
Texte : Manon Dumais