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Cellulaire (Cell)

É.-U. 2016. Drame d'horreur de Tod Williams avec John Cusack, Samuel L. Jackson, Isabelle Fuhrman. Dans la région de Boston, quelques survivants tentent d'échapper à des humains devenus des zombies agressifs après avoir utilisé leurs téléphones cellulaires. Adaptation décevante d'un roman de Stephen King. Intrigue confuse ne menant nulle part. Traitement plagiant par moments la série "Walking Dead". Réalisation anonyme. Jeu peu convaincant de J. Cusack. (sortie en salle: 24 juin 2016)

13 ans + (violence, horreur)
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Cellulaire (Cell)

13 ans + (violence, horreur) 13 ans + (violence, horreur)

É.-U. 2016. Drame d'horreur de Tod Williams avec John Cusack, Samuel L. Jackson, Isabelle Fuhrman.

Dans la région de Boston, quelques survivants tentent d'échapper à des humains devenus des zombies agressifs après avoir utilisé leurs téléphones cellulaires. Adaptation décevante d'un roman de Stephen King. Intrigue confuse ne menant nulle part. Traitement plagiant par moments la série "Walking Dead". Réalisation anonyme. Jeu peu convaincant de J. Cusack. (sortie en salle: 24 juin 2016)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Stephen King
Adam Alleca
D'après le roman de Stephen King
Photographie :
Musique :
Montage :
À l'aéroport de Boston, Clay Riddell appelle son ex-femme et son fils Johnny. Mais la communication est de courte durée, la batterie de son cellulaire étant déchargée. Le dessinateur de romans graphiques se met alors en quête d'une prise électrique pour brancher son appareil. N'en trouvant pas de libre, il se résigne à utiliser une cabine téléphonique. À nouveau, la conversation tourne court, faute de monnaie cette fois-ci. C'est alors qu'une personne est prise de convulsions, puis deux, puis trois... En quelques secondes, tous les utilisateurs de téléphone cellulaire entrent en transe, puis attaquent les autres passagers. Fuyant les lieux, Clay se réfugie dans le métro, où il sympathise avec Tom McCourt, un conducteur de train. Non sans difficulté, les deux hommes échappent aux zombies agressifs et se rendent jusqu'à l'appartement du bédéiste. Là, ils recueillent Alice, la voisine de Clay, couverte du sang de sa mère qu'elle a poignardée lorsque que celle-ci a essayé de la tuer. Ensemble, ils quittent la ville et prennent la route de la Nouvelle-Angleterre, afin d'aller porter secours à Johnny.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En 2007, John Cusack et Samuel L. Jackson étaient réunis par le Suédois Mikael Hafstrom pour 1408, d'après une nouvelle de Stephen King. Le résultat avait agréablement surpris. Neuf ans plus tard, les deux comédiens se retrouvent devant la caméra de Tod Williams pour l'adaptation d'un autre roman du maître de l'horreur. Hélas, cette fois, rien ne fonctionne. Bien que cosigné par l'auteur de "Carrie", le scénario ne mène nulle part et, au moment du dénouement, laisse le spectateur dans un brouillard total. Bavard, le récit est parsemé de références bibliques qui n'aident en rien à la compréhension du propos. Hormis une séquence d'ouverture assez efficace, Williams (PARANORMAL ACTIVITY 2) fait montre de peu de personnalité dans sa réalisation, tout en plagiant ouvertement le style de la série "Walking Dead". Le regard perdu, John Cusack (LOVE & MERCY) n'est guère plus allumé que les "phoners" zombifiés qu'il combat. Quant à Samuel L. Jackson (THE HATEFUL EIGHT), il cachetonne en attendant un rôle à la mesure de son talent.

Texte : Olivier Lefébure

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