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Tout en haut du monde

Fr. 2015. Film d'animation de Rémi Chayé . En 1882, une jeune aristocrate de St-Petersbourg se lance à la recherche de son grand-père, un explorateur disparu alors qu'il était en route pour le Pôle Nord. Odyssée initiatique fertile en rebondissements. Récit parfois simpliste. Plastique savamment rétro, avec aplats de couleurs. (sortie en salle: 14 octobre 2016)

Général
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Tout en haut du monde (Tout en haut du monde)

Général Général

Fr. 2015. Film d'animation de Rémi Chayé .

En 1882, une jeune aristocrate de St-Petersbourg se lance à la recherche de son grand-père, un explorateur disparu alors qu'il était en route pour le Pôle Nord. Odyssée initiatique fertile en rebondissements. Récit parfois simpliste. Plastique savamment rétro, avec aplats de couleurs. (sortie en salle: 14 octobre 2016)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
SVbiz
1882, St-Petersbourg. Oloukine, grand explorateur russe, n'est jamais rentré de son expédition au Pôle Nord à bord du Davaï, un navire réputé insubmersible. Mais sa petite-fille Sacha n'a jamais perdu espoir de le retrouver. Ayant découvert un document démontrant qu'Oloukine a emprunté un chemin différent de celui passé au peigne fin par les équipes de secours, la jeune fille profite du bal donné par ses parents pour en informer le prince Tomsky, neveu du Tsar et conseiller scientifique. Mais celui-ci, déjà hostile à la famille de Sacha, rejette sa théorie du revers de la main et humilie publiquement le père de cette dernière. Déçue et isolée, la petite aristocrate s'échappe de la maison et prend seule la route vers le port d'Arkhangelsk, où une aubergiste au grand coeur lui offre le gîte et lui apprend le travail manuel. Un mois après son arrivée, Sacha convainc le capitaine Lund de reprendre les recherches à bord de son navire à coque renforcée. Et malgré les protestations de ce dernier, elle prend part à la périlleuse expédition.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec ce premier long métrage, l'assistant-réalisateur de BRENDAN ET LE SECRET DES KELLS nous fait vibrer au rythme d'une odyssée initiatique fertile en rebondissements. L'intrigue, cela dit, apparaît parfois simpliste et cousue de fil blanc, dans la continuité en somme des récits d'aventures enfantines classiques. À l'oeil, l'aspect savamment rétro, avec aplats de couleur et absence de traits de contour, est - paradoxalement - le fruit d'un travail à l'ordinateur colossal, exécuté avec une précision chirurgicale. Autre paradoxe: les fulgurances et instants de grâce contenus dans TOUT EN HAUT DU MONDE surviennent dans les scènes les plus sobres et dépouillées, dont le cinéaste extrait une grande force lyrique. Au chapitre des voix, celle de Delphine Braillon (l'aubergiste) laisse une empreinte durable dans l'imaginaire des spectateurs.

Texte : Martin Bilodeau

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