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Sinistre 2 (Sinister 2)

É.-U. 2015. Drame d'horreur de Ciaran Foy avec James Ransone, Shanynn Sossamon, Robert Sloan. Un détective privé s'attache à une mère qui vient d'emménager avec ses enfants dans la maison voisine d'une église abandonnée, où un terrible massacre vient d'être commis. Suite bâclée d'un film à succès. Abus d'effets faciles et prévisibles. Mise en scène totalement dénuée d'imagination. Interprètes livrés à eux-mêmes. (sortie en salle: 21 août 2015)

13 ans + (violence, horreur)
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Sinistre 2 (Sinister 2)

13 ans + (violence, horreur) 13 ans + (violence, horreur)

É.-U. 2015. Drame d'horreur de Ciaran Foy avec James Ransone, Shanynn Sossamon, Robert Sloan.

Un détective privé s'attache à une mère qui vient d'emménager avec ses enfants dans la maison voisine d'une église abandonnée, où un terrible massacre vient d'être commis. Suite bâclée d'un film à succès. Abus d'effets faciles et prévisibles. Mise en scène totalement dénuée d'imagination. Interprètes livrés à eux-mêmes. (sortie en salle: 21 août 2015)

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Un ex-shérif, devenu détective privé, enquête sur une série de meurtres mystérieux. Une piste le mène jusqu'à une église abandonnée, où un massacre particulièrement sanglant vient d'être commis. Il y croise une jeune mère, qui vient d'emménager dans la maison voisine avec ses deux enfants, afin de fuir un mari violent. Mais les choses se corsent quand le plus fragile de ses deux garçons se met à fréquenter une bande d'enfants étranges qui partagent avec lui des films les montrant en train de massacrer les membres de leurs familles. Le tout à l'invitation d'un démon qu'ils appellent Bughuul...

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette suite bâclée et médiocre ne reprend aucun des ingrédients qui faisaient l'intérêt relatif de l'original. Ethan Hawke et Vincent D'Onofrio sont ici relevés par des acteurs de troisième ordre livrés à eux-mêmes avec des personnages ridicules. Pareillement, devant la mise en scène sans relief de Ciaran Foy (CITADEL), on ne peut que regretter les astuces de celle de Scott Derrickson, qui cultivait le mystère en limitant les apparitions du monstre à l'écran. Foy prend le parti inverse, si bien qu'à force, son inquiétant Bughuul devient aussi terrifiant qu'un Père Noël de centre commercial. Multipliant les effets de surprise ratés et les scènes d'explications aussi absurdes qu'inutiles, l'ensemble se regarde avec un mélange d'ennui et de fous rires, qui dissipent à la fois le suspense et la crainte d'une autre suite.

Texte : Georges Privet

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