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Parisienne

Fr. 2015. Drame de Danielle Arbid avec Manal Issa, Vincent Lacoste, Paul Hamy. Tandis qu'elle s'efforce de s'intégrer à la société française, une Libanaise de 18 ans découvre peu à peu qui elle est. Chronique d'émancipation féminine sensible, aux accents autobiographiques. Récit manquant d'ossature dramatique. Mise en scène naturaliste. M. Issa pleine de charme et de charisme.

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Parisienne (Parisienne)

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Fr. 2015. Drame de Danielle Arbid avec Manal Issa, Vincent Lacoste, Paul Hamy.

Tandis qu'elle s'efforce de s'intégrer à la société française, une Libanaise de 18 ans découvre peu à peu qui elle est. Chronique d'émancipation féminine sensible, aux accents autobiographiques. Récit manquant d'ossature dramatique. Mise en scène naturaliste. M. Issa pleine de charme et de charisme.

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1993. Dans le but d'étudier l'économie à l'université, Lina Karam, Libanaise de 18 ans, vient habiter chez sa tante et son oncle en banlieue de Paris. Mais quand ce dernier manifeste un désir malsain pour elle, la jeune fille prend la fuite. Par chance, elle trouve à se loger dans la capitale, chez une amie étudiante et sa soeur. Elle déniche même un petit boulot dans une agence immobilière et entame une liaison avec un homme marié travaillant dans la finance. Mais tandis qu'elle réunit les papiers pour obtenir une carte de séjour en France, tout s'écroule. Se retrouvant encore une fois à la rue, Lina fait la connaissance de Julien, un serveur et petit dealer qui rêve de partir aux États-Unis, mais aussi de Victoire, une jeune fille qui lui sous-loue son appartement. Son père étant malade, Lina passe l'été au Liban. À son retour, elle apprend que Julien est parti et que son permis de séjour ne sera pas renouvelé.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'inspirant de sa propre expérience d'immigrante, la Franco-Libanaise Danielle Arbid (les inédits DANS LES CHAMPS DE BATAILLE et UN HOMME PERDU) signe une chronique d'émancipation féminine d'une belle sensibilité. Malgré un récit impressionniste manquant parfois d'ossature dramatique et flirtant avec l'anecdote, l'ensemble s'avère touchant et sincère, la cinéaste parvenant à traiter de manière globale et nuancée les notions d'exil, de liberté et d'éducation. D'un naturalisme élégant et dynamique, la mise en scène se distingue également par sa direction photo orangée chaleureuse et ses choix musicaux judicieux, en phase avec les différentes étapes du parcours de la jeune héroïne. Traquée sans relâche par la caméra, la nouvelle venue Manal Issa dégage un charme et un charisme discrets, qui rendent ce portrait intimiste fort attachant. En revanche, les autres interprètes n'ont pas grand-chose à se mettre sous la dent, héritant de rôles peu développés, voire parfois fantomatiques.

Texte : Helen Faradji

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