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Love

Fr. 2015. Drame érotique de Gaspar Noé avec Karl Glusman, Aomi Muyock, Klara Kristin. Établi à Paris avec sa compagne et leur petit garçon, un Américain se remémore sa relation amoureuse passionnée avec une artiste peintre. Récit mêlant avec audace romance émouvante et sexualité explicite. Musique bien choisie. Cadrages doux. Direction photo fine. Quelques provocations gratuites. Interprètes téméraires. (sortie en salle: 27 novembre 2015)

18 ans + (érotisme)
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Love (Love)

18 ans + (érotisme) 18 ans + (érotisme)

Fr. 2015. Drame érotique de Gaspar Noé avec Karl Glusman, Aomi Muyock, Klara Kristin.

Établi à Paris avec sa compagne et leur petit garçon, un Américain se remémore sa relation amoureuse passionnée avec une artiste peintre. Récit mêlant avec audace romance émouvante et sexualité explicite. Musique bien choisie. Cadrages doux. Direction photo fine. Quelques provocations gratuites. Interprètes téméraires. (sortie en salle: 27 novembre 2015)

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Les Films Séville
Murphy, aspirant réalisateur américain vivant à Paris, a une femme et un tout jeune enfant, Gaspar. Le matin du 1er janvier, son téléphone sonne. C'est Nora, la mère d'Electra, une jeune artiste peintre avec qui Murphy a vécu une histoire d'amour passionnée durant deux années. Nora est inquiète, car sa fille n'a pas donné de nouvelles depuis deux mois. Déçu par sa vie de couple, qu'il a le sentiment de ne pas avoir tout à fait choisie, Murphy se remémore tout au long de cette journée les moments marquants de sa relation avec Electra: leur rencontre lors d'une fête d'étudiants en plein air, leur consommation de drogues diverses, leurs premiers pas dans le monde de l'art, les expériences sexuelles nombreuses et variées qu'ils ont voulu tenter ensemble, mais surtout, l'amour puissant et indéfectible, pensait-il, qu'ils se portaient l'un à l'autre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Portant ce projet depuis plus de dix ans, Gaspar Noé (SEUL CONTRE TOUS, IRRÉVERSIBLE, ENTER THE VOID) signe un film aussi ambitieux qu'audacieux. S'agit-il d'une histoire d'amour vibrante nourrie de scènes de sexualité explicite? Ou d'une passion sexuelle dopée par une romance très émouvante? L'enfant terrible omet de répondre, peaufinant néanmoins une mise en scène maîtrisée, beaucoup plus sobre qu'à l'accoutumée, malgré quelques passages cherchant davantage l'effet-choc que la vérité. Profitant d'une voix-off sereine et d'une coloration musicale particulièrement bien choisie, les cadrages doux et la direction photo fine et travaillée forgent une atmosphère aux confins de la mélancolie, percée d'accès de physicalité et de rage abrupts. Si la représentation de la sexualité peut sembler trop proche de la pornographie pour certains, elle n'en reste pas moins traitée sans obscénité ni complaisance, notamment grâce à l'interprétation sincère et d'une témérité absolue de Karl Glusman et Aomi Muyock. (Texte rédigé en mai 2015, dans le cadre du Festival de Cannes)

Texte : Helen Faradji

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