É.-U. 2015. Thriller de David Gelb avec Evan Peters, Olivia Wilde, Mark Duplass. Après avoir créé un sérum leur permettant de ressusciter les morts, des chercheurs universitaires vivent des expériences horrifiantes. Intrigue ressassant les clichés propres au genre. Considérations superficielles sur la religion et la science. Atmosphère tendue. Réalisation efficace. Interprétation honnête. (sortie en salle: 27 février 2015)
Après avoir créé un sérum leur permettant de ressusciter les morts, des chercheurs universitaires vivent des expériences horrifiantes. Intrigue ressassant les clichés propres au genre. Considérations superficielles sur la religion et la science. Atmosphère tendue. Réalisation efficace. Interprétation honnête. (sortie en salle: 27 février 2015)
Le réalisateur du documentaire JIRO DREAMS OF SUSHI fait une entrée modeste dans le long métrage de fiction avec cet hommage non dissimulé au FLATLINERS de Joel Schumacher. Ressassant sans surprise les clichés propres au genre, THE LAZARUS EFFECT tente vainement de creuser la question de la vie après la mort à coups de considérations superficielles sur la religion et la science. D'une esthétique clinique misant sur la froideur du métal et les éclairages bleutés, l'ensemble captive toutefois grâce à son atmosphère tendue et à l'efficacité de sa réalisation. Certes, les effets-choc ne sont guère originaux, mais certaines images s'avèrent assez fortes pour faire oublier momentanément la minceur du propos. Le jeu honnête des acteurs contribue à rendre sympathiques des personnages peu étoffés et simplistes, dont celui d'Olivia Wilde, scientifique croyante hantée par un traumatisme lié à l'enfance.
Texte : Manon Dumais
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
THE LAZARUS EFFECT (...) a pour ambition d'être un film d'horreur... ce qu'il n'est absolument pas. (...) Le postulat de base (...) ne manque pas d'intérêt, c'est le même que celui de FRANKENSTEIN. (...) Mais est-ce que le film fait peur? Non.
Lou Lumenick - New York Post
Aided by special effects that would embarrass a first-year film student, Wilde wreaks havoc with telekinetic and mind-reading powers while repeatedly revisiting a childhood tragedy. (...) There’s no doubt at all that the schlocky THE LAZARUS EFFECT should have been euthanized.
François Lévesque - Le Devoir
(...) THE LAZARUS EFFECT [est] un film d’horreur emprunté au point de n’avoir aucune identité propre. (...) De bout en bout, [le] film (...) de David Gelb (...) s’en remet (...) à un enchaînement aussi appliqué que lassant de motifs et de lieux communs associés au cinéma d’horreur.
Frank Scheck - The Hollywood Reporter
Becoming progressively less interesting as the body count rises and Zoe's eyes turn hellishly black, the film squanders whatever potential it had, not to mention the talents of such performers as Duplass and Wilde, who clearly deserve better.
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
La première partie, qui soulève des questions d’ordre éthique en se référant au mythe de Frankenstein et à la figure de l’apprenti sorcier, comporte des scènes d’épouvante assez réussies. Mais le scénario rend rapidement les armes pour déraper dans le grand guignol.