Clémentine Gallot - Libération
On a vu (...) Jolivet (...) plus inspiré. (...) la crise, encore et toujours, et son écheveau de galères alimentant la misère, nourrissent ici un terreau édifiant à la gloire de l’héroïsme ordinaire. (...) La dramaturgie prévisible (...) s’enlise dans un sombre règlement de comptes qui fait de son vigile un vigilante.
Barbara Théate - Le Journal du dimanche
[S'il] a souvent mis le social au cœur de son cinéma, le réalisateur offre une radiographie très noire, mais jamais plombante, (...) d'une époque (...) humainement désenchantée. Il fallait toute (...) la dignité d'un Olivier Gourmet pour rendre la complexité de cet homme brisé qui ose enfin relever la tête.
Éric Libiot - L'Express
Les premiers plans, sobres, précis, serrés, lancent déjà le film sur la bonne pente; Jolivet a rarement maîtrisé autant sa mise en scène. Les seconds rôles, chers au cinéaste, (...) sont faits de belles chairs et de sang. Et puis il y a lui. Olivier Gourmet. Héros magnifique. Acteur droit. Vivant.
Philippe Lagouche - La Voix du Nord
De crépuscules moites en matins blêmes, [Jolivet] impose une esthétique de la fêlure, entre chien et loup. (...) En Olivier Gourmet, Jolivet dégote un frère de sang de Vincent Lindon, un de ces acteurs taiseux s’exprimant davantage en un geste et un battement de cils qu’en une page de dialogues.
Pierre Vavasseur - Le Parisien
Pierre Jolivet signe un film tout en tension qui assemble implacablement les éléments de l'intrigue. Olivier Gourmet était idéal pour enfiler le blouson fatigué de cet homme qui n'a rien perdu de sa droiture. Valérie Bonneton est impeccable, les seconds rôles très travaillés.
Pierre Murat - Télérama
[Pierre Jolivet] filme bien les hommes, leur complicité pudique, leurs chagrins presque enfantins devant des idéaux perdus. (...) Il réussit un peu moins bien à peindre les femmes. (...) En fait, ce sont les seconds rôles qu'il saisit le mieux.