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Im/mortel (Self/less)

É.-U. 2015. Science-fiction de Tarsem Singh avec Ryan Reynolds, Ben Kingsley, Matthew Goode. Atteint d'une maladie incurable, un richissime homme d'affaires se prête à une procédure visant à transférer sa conscience dans le corps d'un jeune homme. Suspense mêlant habilement cinéma fantastique et film d'action. Scénario prévisible mais prenant. Réalisation efficace et dynamique. Interprétation convaincante. (sortie en salle: 10 juillet 2015)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Im/mortel (Self/less)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2015. Science-fiction de Tarsem Singh avec Ryan Reynolds, Ben Kingsley, Matthew Goode.

Atteint d'une maladie incurable, un richissime homme d'affaires se prête à une procédure visant à transférer sa conscience dans le corps d'un jeune homme. Suspense mêlant habilement cinéma fantastique et film d'action. Scénario prévisible mais prenant. Réalisation efficace et dynamique. Interprétation convaincante. (sortie en salle: 10 juillet 2015)

Se sachant atteint d'une maladie incurable, Damian Hale, riche homme d'affaires new-yorkais, accepte l'incroyable proposition du directeur de Phoenix Biogenic, un mystérieux groupe de recherches scientifiques. Il s'agit, avant son décès, de transférer sa conscience dans un tout nouveau corps, "une enveloppe vide" conçue et développée en laboratoire et ayant l'apparence d'un homme jeune et athlétique. L'opération est un succès et Damian entame rapidement une nouvelle existence à la Nouvelle-Orléans, qui lui permet de retrouver les plaisirs de la jeunesse dans un corps en pleine santé. Mais très vite, il se met à éprouver des cauchemars qui ne sont pas les siens, et qui l'amènent à penser que sa nouvelle enveloppe charnelle a appartenu à quelqu'un d'autre avant lui; un homme au coeur d'un secret que Phoenix semble prêt à tout pour protéger.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À partir d'une prémisse qui rappelle celle de SECONDS (un classique méconnu de John Frankenheimer), ce suspense efficace et prenant mêle habilement cinéma fantastique et film d'action. Pigeant librement dans plusieurs oeuvres de ce genre hybride (COMA, ANGEL HEART, FREEJACK, etc.), le scénario ne se distingue pas exactement par son originalité, mais recycle ses emprunts de manière souvent adroite et parfois même inspirée. Loin des effets de manche de ses débuts (THE CELL, THE FALL), l'ex-clippeur et réalisateur de pubs Tarsem Singh se borne ici à une mise en images élégante et dynamique, qui imprime au récit un rythme enlevant, sans toutefois négliger les moments-clés marquant l'évolution de chaque personnage. Partageant de manière fort improbable un même rôle, Ben Kingsley et Ryan Reynolds composent avec talent un protagoniste dont la rédemption, bien que prévisible, est convaincante. Le résultat est un divertissement classique mais honnête - chose finalement plus rare qu'il n'y paraît.

Texte : Georges Privet

Revue de presse

Vieille Âme cherche corps neuf

RENAISSANCES promet malheureusement plus qu’il n’offre, puisqu’il ne se distingue guère de la routine du cinéma d’action made in Hollywood. Bagarres, mitraillages et poursuites (...) compensent l’indigence ontologique du produit. (...) Quant à la conclusion, (...) elle navre par son immaturité.

Im/mortel Tarsem Singh

Superficiel

La réflexion sur la science sans conscience est superficielle. Le réalisateur mise sur des machinations et des courses-poursuites nerveuses et distrayantes.

Im/mortel Tarsem Singh

Tarsem Singh creuse sa tombe

S’il aurait gagné à être dégraissé au montage, RENAISSANCES tient honorablement ses presque deux heures éperdues. On s’y laisse prendre, sans être subjugué, dans les pas d’un Ryan Reynolds qui (...) semble être (...) à son aise. L’ensemble est propre, [mais] manque un peu de brillant dans l’écriture.
Im/mortel Tarsem Singh

Une Série B efficace

Le duo espagnol [Alex et David Pastor] ne s’encombre pas avec les interrogations existentielles. Qu’importe. Le thriller, référencé, reste efficace grâce à son rythme et son interprétation (Ryan Reynolds, toujours convaincant). Une série B parfaite pour l’été.

Im/mortel Tarsem Singh

A Dreary Piece of Would-be Escapism

For a while (...) the movie gives off a junkily entertaining vibe. (...) But the more the narrative straightens out into a series of shootouts, punch-outs and car chases, the more monotonous it becomes.

Im/mortel Tarsem Singh

L'Histoire sans fin

(...) l’un des nombreux problèmes d’IM/MORTEL, outre sa réalisation impersonnelle, son interprétation terne et son absence de rigueur narrative, est sa foncière prévisibilité. Les ressors dramatiques sont tellement énormes (...) [qu'on] cesse de croire au film.

Im/mortel Tarsem Singh

Réincarnation désincarnée

Entre quelques rebondissements (...) prévisibles, le scénario aborde une multitude de thèmes - l'identité, (...) la jonction entre le corps et l'esprit, la peur du néant, (...) - mais n'en approfondit aucun et reste toujours au premier degré. Une prémisse tout à fait acceptable se trouve ainsi (...) gaspillée.

Im/mortel Tarsem Singh

Une Intrigue qui manque de souffle

Le début est suffisamment intrigant pour captiver. Malheureusement, ­l’histoire s’essouffle dès les premières tentatives de scènes d’action, quand le scénario (...) devient une espèce de caricature ­amassant les clichés prévisibles.

Im/mortel Tarsem Singh

Cervelle et mitraille

Évoluant dans des décors de carte postale (...) ou sentant le kitsch à plein nez, (...) Ryan Reynolds joue uniformément un personnage mal défini. Pour l’aider dans la quête de sa vraie personnalité, le mannequin Natalie Martinez manque cruellement de personnalité.

Im/mortel Tarsem Singh

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