É.-U. 2015. Science-fiction de Tarsem Singh avec Ryan Reynolds, Ben Kingsley, Matthew Goode. Atteint d'une maladie incurable, un richissime homme d'affaires se prête à une procédure visant à transférer sa conscience dans le corps d'un jeune homme. Suspense mêlant habilement cinéma fantastique et film d'action. Scénario prévisible mais prenant. Réalisation efficace et dynamique. Interprétation convaincante. (sortie en salle: 10 juillet 2015)
Atteint d'une maladie incurable, un richissime homme d'affaires se prête à une procédure visant à transférer sa conscience dans le corps d'un jeune homme. Suspense mêlant habilement cinéma fantastique et film d'action. Scénario prévisible mais prenant. Réalisation efficace et dynamique. Interprétation convaincante. (sortie en salle: 10 juillet 2015)
À partir d'une prémisse qui rappelle celle de SECONDS (un classique méconnu de John Frankenheimer), ce suspense efficace et prenant mêle habilement cinéma fantastique et film d'action. Pigeant librement dans plusieurs oeuvres de ce genre hybride (COMA, ANGEL HEART, FREEJACK, etc.), le scénario ne se distingue pas exactement par son originalité, mais recycle ses emprunts de manière souvent adroite et parfois même inspirée. Loin des effets de manche de ses débuts (THE CELL, THE FALL), l'ex-clippeur et réalisateur de pubs Tarsem Singh se borne ici à une mise en images élégante et dynamique, qui imprime au récit un rythme enlevant, sans toutefois négliger les moments-clés marquant l'évolution de chaque personnage. Partageant de manière fort improbable un même rôle, Ben Kingsley et Ryan Reynolds composent avec talent un protagoniste dont la rédemption, bien que prévisible, est convaincante. Le résultat est un divertissement classique mais honnête - chose finalement plus rare qu'il n'y paraît.
Texte : Georges Privet
Antoine Duplan - Le Temps
RENAISSANCES promet malheureusement plus qu’il n’offre, puisqu’il ne se distingue guère de la routine du cinéma d’action made in Hollywood. Bagarres, mitraillages et poursuites (...) compensent l’indigence ontologique du produit. (...) Quant à la conclusion, (...) elle navre par son immaturité.
Cécile Mury - Télérama
La réflexion sur la science sans conscience est superficielle. Le réalisateur mise sur des machinations et des courses-poursuites nerveuses et distrayantes.
Noémie Luciani - Le Monde
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
Le duo espagnol [Alex et David Pastor] ne s’encombre pas avec les interrogations existentielles. Qu’importe. Le thriller, référencé, reste efficace grâce à son rythme et son interprétation (Ryan Reynolds, toujours convaincant). Une série B parfaite pour l’été.
Scott Foundas - Variety
For a while (...) the movie gives off a junkily entertaining vibe. (...) But the more the narrative straightens out into a series of shootouts, punch-outs and car chases, the more monotonous it becomes.
François Lévesque - Le Devoir
(...) l’un des nombreux problèmes d’IM/MORTEL, outre sa réalisation impersonnelle, son interprétation terne et son absence de rigueur narrative, est sa foncière prévisibilité. Les ressors dramatiques sont tellement énormes (...) [qu'on] cesse de croire au film.
Maude L'Archevêque - La Presse
Entre quelques rebondissements (...) prévisibles, le scénario aborde une multitude de thèmes - l'identité, (...) la jonction entre le corps et l'esprit, la peur du néant, (...) - mais n'en approfondit aucun et reste toujours au premier degré. Une prémisse tout à fait acceptable se trouve ainsi (...) gaspillée.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Le début est suffisamment intrigant pour captiver. Malheureusement, l’histoire s’essouffle dès les premières tentatives de scènes d’action, quand le scénario (...) devient une espèce de caricature amassant les clichés prévisibles.
Charles-Henri Ramond - Séquences
Évoluant dans des décors de carte postale (...) ou sentant le kitsch à plein nez, (...) Ryan Reynolds joue uniformément un personnage mal défini. Pour l’aider dans la quête de sa vraie personnalité, le mannequin Natalie Martinez manque cruellement de personnalité.