É.-U. 2015. Comédie sentimentale de Michael Showalter avec Sally Field, Max Greenfield, Beth Behrs. Après avoir assisté à une conférence d'automotivation, une sexagénaire excentrique entreprend de séduire un nouveau collègue de 30 ans son cadet. Ode amusante à l'affirmation de soi. Recyclage en mode gériatrique des clichés des comédies sentimentales pour ados. Réalisation modeste mais efficace. S. Field expressive et enthousiaste. (sortie en salle: 22 avril 2016)
Après avoir assisté à une conférence d'automotivation, une sexagénaire excentrique entreprend de séduire un nouveau collègue de 30 ans son cadet. Ode amusante à l'affirmation de soi. Recyclage en mode gériatrique des clichés des comédies sentimentales pour ados. Réalisation modeste mais efficace. S. Field expressive et enthousiaste. (sortie en salle: 22 avril 2016)
Cette ode amusante à l'affirmation de soi se moque allègrement de la jeunesse branchée en recyclant en mode gériatrique les clichés des comédies sentimentales pour ados. Tout dans ce portrait de femme singulier est mis au service du talent d'une Sally Field qui, expressive en gros plan et dynamique en plan large, s'en donne à coeur joie tout du long. Qu'il campe son actrice dans l'ambiance clinique du bureau, parmi la faune bigarrée d'un spectacle techno ou dans l'intimité du cocon familial surchargé, Michael Showalter (THE BAXTER) s'amuse à la faire paraître tel un chien dans un jeu de quilles. Sa mise en scène modeste mais efficace illustre bien l'émancipation tardive de cette femme attachante. Mais le cinéaste aurait eu avantage à étoffer son récit et ses personnages secondaires. De fait, aux côtés de la flamboyante Sally Field, pourvue d'une garde-robe et d'accessoires vintage des plus colorés, le jeune Max Greenfield manque un peu de relief.
Texte : Manon Dumais