Vincent N a Pas D Ecailles
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Vincent n'a pas d'écailles

G
2014
Un ouvrier, dont le corps devient puissant et rapide au contact de l'eau, s'établit dans une région rurale striée de lacs et de rivières.
Variation originale sur la culture du film de superhéros. Approche minimaliste à la Jacques Tati. Quelques longueurs. Réalisation expressive. Interprétation distanciée.

L'avis de Mediafilm

Cette ode tatiesque à la différence prend à rebrousse-poil les règles généralement appliquées au cinéma de superhéros. De fait, VINCENT N'A PAS D'ÉCAILLES se distingue avant tout par son humour placide et son interprétation distanciée, qui flirtent avec l'absurde sans que jamais le film ne perde son fragile équilibre. D'entrée de jeu, l'approche résolument minimaliste (distribution réduite à l'essentiel, lieux quasi déserts) enrichit le propos, sur le temps suspendu, signalé par la cadence hyper-lente et les ellipses subliminales. Après quoi le système implanté par Thomas Salvador, qui signe ici son premier long métrage, perd de sa puissance, alors même que le récit s'engage dans une poursuite. Mais avant de franchir le fil d'arrivée (où nous attend une belle surprise), celle-ci s'éternise. D'où l'impression d'un film qui, bien que porté et habité par une voix de cinéma expressive et pleine d'esprit, ainsi que par une silhouette longiligne rappelant celle d'un grand héron, aurait été mieux servi dans le format du court métrage.

Martin Bilodeau

Synopsis

Année

2014

Genre

Comédie fantaisiste

Durée

78 min.

Origine

France

Images

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