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Toujours Alice (Still Alice)

É.-U. 2014. Drame psychologique de Richard Glatzer, Wash Westmoreland avec Julianne Moore, Alec Baldwin, Kristen Stewart. Peu après son cinquantième anniversaire, une professeure de linguistique apprend qu'elle est atteinte d'une forme précoce de la maladie d'Alzheimer. Adaptation sensible et sobre du roman de Lisa Genova. Personnages secondaires manquant de substance. Réalisation attentive et expressive. Performance remarquable de J. Moore. (sortie en salle: 23 janvier 2015)

Général
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Toujours Alice (Still Alice)

Général Général

É.-U. 2014. Drame psychologique de Richard Glatzer, Wash Westmoreland avec Julianne Moore, Alec Baldwin, Kristen Stewart.

Peu après son cinquantième anniversaire, une professeure de linguistique apprend qu'elle est atteinte d'une forme précoce de la maladie d'Alzheimer. Adaptation sensible et sobre du roman de Lisa Genova. Personnages secondaires manquant de substance. Réalisation attentive et expressive. Performance remarquable de J. Moore. (sortie en salle: 23 janvier 2015)

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Métropole Films Distribution
Récompenses
Peu après son cinquantième anniversaire, Alice Howland, éminente professeure de linguistique à l'université Columbia de New York, apprend qu'elle est atteinte d'une forme précoce de la maladie d'Alzheimer. Pire, elle pourrait avoir transmis le gène à ses trois enfants d'âge adulte: Anna, sur le point de recourir à la fécondation in vitro pour avoir un enfant avec son époux; Tom, médecin qui valse d'une petite amie à l'autre; Lydia, la cadette un peu rebelle, qui tente sa chance comme actrice à Los Angeles. John, l'époux d'Alice, se montre patient et compréhensif avec elle. Néanmoins, il hésite à accéder au voeu de son épouse, qui aimerait le voir suspendre temporairement sa carrière de chercheur en médecine pour passer une année auprès d'elle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Nuancée et d'une grande intelligence émotionnelle, Julianne Moore a pleinement mérité son Oscar pour son incarnation bouleversante d'une spécialiste du langage lentement dépossédée de ses facultés intellectuelles (pensons à une jeune IRIS), dans ce film sobre et sensible de Richard Glatzer et Wash Westmoreland (QUINCEANERA). Lui-même atteint d'une maladie dégénérative, la sclérose latérale amyotrophique, qui l'emportera quelques mois après la sortie du film, Glatzer était à même de comprendre les tourments intérieurs vécus par la protagoniste. Laquelle, tout en étant présente de corps, devient irrémédiablement absente de sa propre vie. Les coréalisateurs ont de fait adopté tout du long le point de vue de cette universitaire célébrée puis diminuée, en exprimant son ressenti par des effets de flous et des mouvements de caméra désordonnés, en plus de ménager un bon suspense lors d'une séquence-clé. Mais du coup, cette adaptation du roman de la neuroscientifique Lisa Genova laisse bien peu de place aux personnages secondaires, dépourvus d'épaisseur et de substance, à l'exception de celui de la fille cadette, jouée avec aplomb par Kristen Stewart.

Texte : Louis-Paul Rioux

Revue de presse

Se perdre avec Julianne Moore

Dans [la] dynamique mère-fille, Julianne Moore et Kristen Stewart sont à ce point crédibles que le travail de la plus jeune sert de tremplin à celui (au départ, exceptionnel) de l'aînée, la propulsant plus loin encore dans l'émotion, l'efficacité. La vérité. L'effet est spectaculaire.

Toujours Alice Richard Glatzer, Wash Westmoreland

Enchâssement d'une interprétation

Julianne Moore habite complètement son personnage et souligne de subtile manière les systèmes de défense qu’une patiente met sur pied avec le soutien de ses proches. (...) Kristen Stewart [est] très bonne dans le rôle de la [fille] cadette, actrice débutante.

Toujours Alice Richard Glatzer, Wash Westmoreland

An Effortlessly Excellent Film About a Difficult Subject

We stay close to Alice throughout; at times entering her vision - image blurred, context distorted, sound edit frightening - but mostly studying Moore's face as the light fades from it. (...) A word too for Kristen Stewart, initially bratty, but developing into something much subtler.

Toujours Alice Richard Glatzer, Wash Westmoreland

Rester soi malgré la maladie

Ce n'est pas par hasard que Julianne Moore a remporté le Golden Globe pour son jeu magistral ni qu'elle est favorite dans la course à l'Oscar de la meilleure actrice cette année.

Toujours Alice Richard Glatzer, Wash Westmoreland

A Sensitive and Restrained Look at Early-Onset Alzheimer's

The helmers have made a conscious decision to keep things quiet, commissioning a score from British composer Ilan Eshkeri that doesn’t tell you how to feel, but rather how she feels: lost, emotional and anxious most of the time.

Toujours Alice Richard Glatzer, Wash Westmoreland

Les Maux pour le dire

Par son refus du pathos, et celui de s’égarer plus qu’il ne le faut dans diverses intrigues secondaires (la transmission du gène fatidique à ses enfants, (...) etc.), STILL ALICE (...) érige un monument à un personnage émouvant, et à une actrice totalement en phase avec son destin tragique.

Toujours Alice Richard Glatzer, Wash Westmoreland

Memento mori

En filmant obstinément ce corps sous tous les angles, encore et toujours là, même lorsque l'âme s'envole, les réalisateurs trouvent une épaisseur dont le livre ou le scénario étaient dépourvus. (...) le regard hagard, égaré, vulnérable d'une Moore (...) au sommet de son art, emporte tout sur son passage.

Toujours Alice Richard Glatzer, Wash Westmoreland

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