É.-U. 2014. Aventures de Patrick Hughes avec Sylvester Stallone, Jason Statham, Mel Gibson. En mission pour capturer un mystérieux trafiquant d'armes, des mercenaires découvrent que leur cible est en fait un ex-membre de leur groupe, prêt à tout pour les éliminer. Scénario poids plume, carburant aux stéroïdes et au Botox. Réalisation efficace mais sans surprise. Distribution surchargée, au jeu dépourvu de nuances. (sortie en salle: 14 août 2014)
En mission pour capturer un mystérieux trafiquant d'armes, des mercenaires découvrent que leur cible est en fait un ex-membre de leur groupe, prêt à tout pour les éliminer. Scénario poids plume, carburant aux stéroïdes et au Botox. Réalisation efficace mais sans surprise. Distribution surchargée, au jeu dépourvu de nuances. (sortie en salle: 14 août 2014)
Ce troisième volet d'une série réunissant les stars du cinéma d'action des années 1980 et 90 poursuit la stratégie de surenchère et d'autodérision mise en place dès le premier. Casting poids lourd, scénario poids plume et interprétation sans nuance se fondent dans cette nouvelle aventure carburant aux stéroïdes et au Botox, réalisée de manière efficace mais sans surprise par l'Australien Patrick Hughes (RED HILL). Cherchant visiblement à élargir le public de la série en mêlant stars sur le déclin et vedettes montantes, le film prend valeur de passe d'armes entre les générations. Mais comme le charme fragile de l'entreprise repose sur l'interaction entre des gros bras d'une autre époque, et que ceux-ci se trouvent cette fois relégués au second plan, le film peine à prendre son envol. D'autant plus que le trop grand nombre de vedettes confine ironiquement presque toutes à la figuration. D'où un film à la fois sous-développé et surchargé. En ennemi à abattre, Mel Gibson domine aisément cette réunion d'anciens combattants, qui mêle chant du cygne et baroud d'honneur dans un spectacle bodybuildé dont la recette a fait son temps.
Texte : Georges Privet
Alexis Campion - Le Journal du dimanche
Après le 1 et le 2 aussi vains que violents, voici le 3 encore plus navrant… Mais fier de l'être! Telle est la raison d'être de la franchise la plus bodybuildée du cinéma d'action: une sorte de Muppet Show dédié aux gros bras de Hollywood.
Frédéric Strauss - Télérama
Les gros bras d'hier (...) reprennent du service entourés d'autres spécialistes du cinéma d'action... La formule (...) a pu séduire à son lancement, mais plus elle est répétée et plus elle semble mécanique. Cette fois, la «mise en scène» de Patrick Hughes enchaîne des fusillades sans fin et presque sans objet.
Justin Lowe - The Hollywood Reporter
With no higher purpose than generating cash and allowing for a few shared laughs among old buddies on repetitive assignments to take out tyrannical despots, (...) THE EXPENDABLES 3 lack the dimensionality of enduring screen characters, despite the iconic roles many of these actors have played in other films.
Hubert Lizé - Le Parisien
Comme d'habitude avec Stallone, le film ne mégote pas sur les poursuites spectaculaires, déflagrations en tous genres, fusillades à l'arme lourde et voltiges aériennes. (...) La séquence d'ouverture (...) vaut déjà son pesant d'adrénaline.
Sylvester Stallone - Métro
"En faisant le premier film, je n'étais sûr de rien. C'était un pari: renouer avec la vieille formule des films comme LES DOUZE SALOPARDS. (...) Et ça a fonctionné. (...) Dans le deuxième [film], nous avons un peu trop forcé sur les blagues. (...) dans le troisième, chaque acteur n'avait droit qu'à une seule vanne."
Justin Chang - Variety
You need THE EXPENDABLES 3 like you need a kick in the crotch, and while this running-on-fumes sequel may not be quite as painful a thing to experience, it will waste considerably more of your time.
Steve Tilley - 24 Heures
Alors que le charme des films précédents consistait au plaisir de voir ces types réunis au grand écran pour la toute première fois, LES SACRIFIÉS 3 ne produit pas le même effet. L'action est dénuée d'humour et les dialogues sont ringards.
Sonia Sarfati - La Presse
Malgré les lignes bien envoyées ici et là, la complicité entre Stallone et (...) Statham (...) et les apparitions «terminatoresques» [de] Schwarzenegger, on s'ennuie en compagnie de ces jeunots qui font exactement les bêtises que l'on attend d'eux. On regrette que les tensions entre les jeunes et les «expérimentés» ne soient pas mieux exploitées.