É.-U. 2014. Science-fiction de James Gunn avec Chris Pratt, Zoe Saldana, Benicio Del Toro. Pourchassé par un fanatique qui menace l'univers, un aventurier de l'espace obtient l'aide de quatre confrères extraterrestres. Croisement sympathique entre "Star Wars" et "Raiders of the Lost Ark". Humour fondé sur l'autodérision et la culture pop. Réalisation colorée et rythmée. Interprètes habiles. (sortie en salle: 1 août 2014)
Pourchassé par un fanatique qui menace l'univers, un aventurier de l'espace obtient l'aide de quatre confrères extraterrestres. Croisement sympathique entre "Star Wars" et "Raiders of the Lost Ark". Humour fondé sur l'autodérision et la culture pop. Réalisation colorée et rythmée. Interprètes habiles. (sortie en salle: 1 août 2014)
À l'image de son héros chasseur de trésors, ce croisement entre STAR WARS et RAIDERS OF THE LOST ARK récupère et recycle tout ce qui lui tombe sous la main. Mais James Gunn (SUPER) a suffisamment d'autodérision et de savoir-faire pour relever une recette - des super-héros marginaux surmontent leurs différences pour sauver l'univers de la destruction -, qui montre de nets signes d'épuisement. Ancrant d'entrée de jeu l'action dans une base émotive solide (le choc d'un fils perdant sa mère) et usant habilement de références à la culture pop, ce dixième film des Studios Marvel réussit à ne jamais perdre de vue l'humain au coeur du fantastique. Dans le rôle principal, Chris Pratt passe aisément du premier au second degré, aidé par une direction photo, des décors et des maquillages plus imaginatifs que la moyenne. Sympathique, coloré et bien rythmé, GUARDIANS OF GALAXY a le mérite de surmonter l'habituel cortège de batailles interminables et de fausses fins prévisibles, en plus de commenter avec brio ses propres conventions, sans jamais les transcender toutefois.
Texte : Georges Privet
Sonia Sarfati - La Presse
Le scénario (...) ne cherche pas midi à quatorze heure. (...) Il est appuyé par des effets spéciaux formidables. (...) Quant à l'humour, il est présent dans les dialogues, dans les situations, et il est mis en exergue par une trame sonore où des tubes des années 70 servent de contrepoint à ce qui se passe à l'écran.
Phalène de La Valette - Le Point
LES GARDIENS DE LA GALAXIE démontre plus que tout autre l'efficacité de la recette Marvel. (...) on atteint ici un niveau sans précédent, au point de ne même plus pouvoir qualifier ce blockbuster de "film de super-héros". C'est un space opera foldingue, une montagne russe d'action et d'autodérision qui ne s'arrête jamais.
Marius Chapuis - Libération
Si le scénario n’échappe pas au côté «chaîne alimentaire» (le héros doit échapper au méchant du jour, mais un plus gros prédateur se cache derrière les buissons), le ton suffit à rendre le film éminemment sympathique. (...) La grande trouvaille de James Gunn est d’avoir refusé de se lancer dans la surenchère des gadgets futuristes.
Thomas Sotinel - Le Monde
Le charme assez irrésistible du film tient moins à la mécanique éprouvée de ces rebondissements qu'à la débauche d'imagination et de références qui font l'étoffe des GARDIENS DE LA GALAXIE.
Stéphane Dreyfus - La Croix
Le scénario présente (...) peu d’intérêt, tout le charme de ce type de grosses productions résidant dans l’originalité des mondes extraterrestres et la richesse des rapports humains qui naissent entre les personnages. LES GARDIENS DE LA GALAXIE remplissent de ce point de vue le cahier des charges avec un talent indéniable.
Renaud Baronian - Le Parisien
FOOTLOSE chez les superhéros, rien que ça: on est loin du sérieux des récents SPIDER-MAN. Car James Gunn défend l'idée que «se risquer au réalisme sur ce type de film, c'est absurde. (...) des superhéros, ça doit être drôle, (...) cool...» Et quoi de plus cool (...) qu'un pétaradant combat intergalactique mené au son (...) des Jackson Five?
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Le 2e degré et l'auto-dérision rachètent une intrigue conventionnelle. Les personnages sont attachants, la dimension humaine n'est pas négligé et si on peut trouver la réalisation agitée et bien on peut quand même se réjouir de la direction artistique et de la trame sonore, qui donnent à l'ensemble un esprit festif. Il faudrait je revois le film pour déterminer si je le mettrais (3) faible, mais pour l'instant un bon (4).
J'attribue à ce film la Cote