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L'Homme qu'on aimait trop

Fr. 2014. Drame de André Téchiné avec Catherine Deneuve, Guillaume Canet, Adèle Haenel. Le fille d'une propriétaire de casino disparaît sans laisser de traces après avoir trahi sa mère sur les conseils d'un avocat volage et arriviste. Illustration sans relief d'un célèbre fait divers. Récit confus et sans profondeur. Mise en scène ampoulée et artificielle. Sens du cadrage vif. Jeu charismatique et énergique de C. Deneuve et A. Haenel. (sortie en salle: 24 octobre 2014)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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L'Homme qu'on aimait trop (L'Homme qu'on aimait trop)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Fr. 2014. Drame de André Téchiné avec Catherine Deneuve, Guillaume Canet, Adèle Haenel.

Le fille d'une propriétaire de casino disparaît sans laisser de traces après avoir trahi sa mère sur les conseils d'un avocat volage et arriviste. Illustration sans relief d'un célèbre fait divers. Récit confus et sans profondeur. Mise en scène ampoulée et artificielle. Sens du cadrage vif. Jeu charismatique et énergique de C. Deneuve et A. Haenel. (sortie en salle: 24 octobre 2014)

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En 1976, après avoir obtenu le divorce et séjourné en Afrique, Agnès Le Roux rentre à Nice, où elle retrouve sa mère Renée, propriétaire du casino Le Palais de la Méditerranée. Elle-même actionnaire de l'établissement, la jeune femme tombe rapidement sous le charme de Maurice Agnelet, avocat volage et homme de confiance de sa mère. Mais les intentions de ce dernier sont loin d'être pures. Par ses manoeuvres, il va en effet faire entrer en contact Agnès avec Fratoni, patron d'un casino concurrent qui va lui offrir trois millions de francs pour qu'elle fasse perdre la direction du Palais à sa mère. Mais après sa trahison, Agnès, rongée par le remords et délaissée par Maurice, fait une tentative de suicide. Puis, à la Toussaint 1977, elle disparaît sans laisser de traces. Des années plus tard, Renée se bat toujours pour que la culpabilité de Maurice dans la disparition de sa fille soit reconnue.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Comme il l'avait fait avec LA FILLE DU RER, André Téchiné adapte ici un autre célèbre fait divers français, sans toutefois que l'on comprenne ce qui l'y a poussé. Le cinéaste n'y développe ni point de vue, ni analyse. Il ne transcende jamais réellement son sujet, se limitant à illustrer platement les rebondissements de cette affaire, rendue parfois confuse à force d'ellipses et de raccourcis aléatoires. Cachant bien mal son jeu sous une mise en scène ampoulée et qui brille d'un lustre artificiel - malgré un sens du cadrage vif -, cette saga familiale, amoureuse et financière peine à trouver résonance et profondeur. Si Guillaume Canet semble souvent limité par son personnage convenu et sans mystère, Catherine Deneuve, actrice fétiche du cinéaste, et Adèle Haenel, d'une vitalité et d'une force épatantes, semblent pour leur part imperturbables devant la pesanteur de ce film auquel elles confèrent énergie et charisme.

Texte : Helen Faradji

Revue de presse

L'Inaccessible Vérité

(...) si Canet (...) incarne assez bien la transparence trouble, il y a quelques soucis de rythme, un peu défaillant. Par ailleurs, à force de ne pas vouloir trancher, de laisser le spectateur face au mystère des personnages et de leurs mobiles, Téchiné en vient souvent (...) à se contenter d'illustrer.

Homme qu'on aimait trop, L' André Téchiné

Un Tiers de trop...

Mauvaise idée de traiter cette partie juridique dans le dernier tiers du long-métrage, très au-dessous de ce qui précède. Comme s'il y avait un film de trop, qui plus est incomplet, puisque le dossier a connu des rebondissements dernièrement. Restent les deux premiers tiers, formidables de rigueur et portés par des comédiens irréprochables, dont une Catherine Deneuve au sommet.
Homme qu'on aimait trop, L' André Téchiné

L’Homme qui n’aimait pas

Après un trop lent démarrage, (...) le mobile se met en place et l’élégance de la caméra dans ce Nice de crimes et de luxe laisse le rythme s’emballer, les passions se déchaîner, les trahisons se jouer dans une mise en scène de distance qui ne craint pourtant pas d’affronter ses personnages aux moments cruciaux, révélant une faille, une frustration, une colère sourde, annonciatrices de tous les orages.

Homme qu'on aimait trop, L' André Téchiné

Avec André Téchiné, la «guerre» éclaire

(...) ce qui intrigue André Téchiné, c’est la complexité de l’affaire, dont il ne parvient pas à se dépêtrer pour donner (...) un film à la ligne claire. Trop ancré dans un réel, par définition emmêlé, L'HOMME QU'ON AIMAIT TROP se perd dans les ellipses et dans une description, malheureusement trop rapide et classique, de l’esthétique artificielle de la Côte d’Azur.

Homme qu'on aimait trop, L' André Téchiné

Un Superbe Affrontement entre deux femmes

En panoramiques rapides, brutaux, hachés comme une suite d'actes manqués, Téchiné filme des personnages qui semblent tourner autour d'eux-mêmes sans pouvoir jamais se rejoindre. (...) Reste le procès final, pas utile, pas terrible. (...) Canet, maladroitement ­grimé, frôle le ridicule. (...) Comme si Téchiné se fichait de l'intrigue, dès lors qu'Agnès Le Roux était morte. Et avec elle les tourments amoureux, qui seuls le passionnent.

Homme qu'on aimait trop, L' André Téchiné

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