É.-U. 2014. Drame de moeurs de Sarik Andreasyan avec Hayden Christensen, Adrien Brody, Jordana Brewster. Les projets d'un délinquant réformé sont perturbés par son frère, un ex-taulard qui l'aspire dans le monde du crime. Série B répertoriant les clichés du genre. Effets de style gratuits. Chimie inopérante entre les deux vedettes. (sortie en salle: 24 juillet 2015)
Les projets d'un délinquant réformé sont perturbés par son frère, un ex-taulard qui l'aspire dans le monde du crime. Série B répertoriant les clichés du genre. Effets de style gratuits. Chimie inopérante entre les deux vedettes. (sortie en salle: 24 juillet 2015)
Après une poignée de comédies russes, l'Arménien Sarik Andreasyan signe dans la langue de Shakespeare un film de braquage prévisible qui, après dix minutes au compteur, a déjà épuisé tout le répertoire des clichés du genre. De fait, cette série B à numéros fait pâle figure devant les OCEAN'S ELEVEN, THE TOWN et autres PIGEON. Les thèmes de la trahison et de la vengeance sont traités sans originalité, alors que le prétexte sociopolitique invoqué comme justification morale au braquage manque de convaincre. Le climat de tension, perceptible dès les premières scènes nocturnes, s'estompe au fur et à mesure que le réalisateur multiplie les effets de style gratuits. Son travail ampoulé et impersonnel atteint son paroxysme lors d'une séquence de cambriolage dépourvue de tout suspense ou d'émotion. Andreasyan tente bien de donner une certaine épaisseur psychologique à l'intrigue en misant sur l'opposition des deux frères. Or, entre Hayden Christensen (STAR WARS) et Adrien Brody (LE PIANISTE), la chimie opère rarement. Les personnages secondaires semblent du reste inhabités.
Texte : Noor Daldoul
Dennis Harvey - Variety
(...) AMERICAN HEIST is a pile of crime-meller cliches, with Hayden Christensen as the good brother (...) and Adrien Brody as the bad boy who drags Junior into an ill-starred bank robbery scheme. (...) Raul Inglis’ uninspired screenplay is ludicrous.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
(...) BRAQUAGE AMÉRICAIN n’a rien d’exceptionnel ni même de mémorable. Outre les manques de cohérence, (...), certains éléments du long métrage sont de tels clichés qu’il est difficile de rester sérieux, voire même attentif pendant la projection.