É.-U. 2014. Drame de guerre de Noam Murro avec Sullivan Stapleton, Eva Green, Lena Headey. Dans une Grèce désunie, le général Themistocle dirige l'assaut contre les troupes de l'envahisseur perse, dirigées par la vengeresse Artémise. Mégaproduction ostentatoire et sans vie. Intrigue manquant de ressort. Réalisation sans ampleur. Composition raide de S. Stapleton. Épatante E. Green. (sortie en salle: 7 mars 2014)
Dans une Grèce désunie, le général Themistocle dirige l'assaut contre les troupes de l'envahisseur perse, dirigées par la vengeresse Artémise. Mégaproduction ostentatoire et sans vie. Intrigue manquant de ressort. Réalisation sans ampleur. Composition raide de S. Stapleton. Épatante E. Green. (sortie en salle: 7 mars 2014)
À la fois antépisode et suite de 300 de Zack Snyder, cette mégaproduction ostentatoire refuse de prendre vie à l'écran. En cause: un scénario sans ressorts, qui répète ad nauseam les mêmes scènes de combat, fait gicler les mêmes fontaines d'hémoglobine, frotte le même enjeu sans parvenir à le faire briller. Les images de synthèse, artificiellement dynamisées par la 3D, ne possèdent pas l'ampleur de celles de 300. Snyder transcendait les images du roman iconique de Frank Miller. Alors que sous la gouverne de Noam Murro (SMART PEOPLE), on entend tourner les pages. Mais la plus grande défaite du film tient à la composition raide et sans charisme de Sullivan Stapleton dans la peau du héros Themistocle. L'acteur australien découvert dans ANIMAL KINGDOM fait bien pâle figure aux côtés d'Eva Green, si éclatante d'esprit et d'autorité dans la peau d'Artémise qu'on a l'impression, dès qu'elle apparaît dans l'image, de regarder un autre film. Ce n'est hélas pas le cas.
Texte : Martin Bilodeau
Martin Bilodeau - Le Devoir
Le scénario redondant donne l’impression que chaque page tournée nous ramène à la même: des combats navals à perpétuité, des fontaines d’hémoglobine à profusion, un luxe d’effets spéciaux qui tente de masquer la pauvreté intellectuelle de l’affaire et de stimuler une intrigue sans ressorts.
Bruce Kirkland - 24 Heures
Le film est coloré, très stylisé, très violent et extrêmement divertissant. (...) Zack Snyder a passé les rênes (...) à Noam Murro (...). La mission de Murro consistait à se rapprocher le plus possible du style de 300, avec plus de mers que de terres. Mission accomplie.
Marc-André Lussier - La Presse
Mis en scène comme un ballet très sanglant, le récit (...) ne ménage aucun effet pendant les scènes d'action. Noam Murro abuse (...) moins des super-ralentis que Zack Snyder (...). Sur le plan des effets visuels, les batailles navales, vraiment, impressionnent.
Jay Stone - The Gazette
In the middle of all this, there’s a love story of sorts between Themistokles and Artemisia, but like most things in the movie, it’s a brutal thing, filled with grimaces, dares, and a lot of slapping about. (...) Limbs are lopped off. Heads are split. Eva Green removes her top.
Antoine Duplan - Le Temps
Saturée de percussions martiales, la bande-son déborde de cris de haine, de phrases creuses sur la démocratie. (...) Éhontément bête et obscène, ce nouveau chapitre des guerres merdiques est une offense à la Grèce antique, à la démocratie, au cinéma, à l’histoire, à l’esthétique.
Alain Grasset - Le Parisien
Si le premier épisode de 300 (...) avait été un choc visuel, dépoussiérant les vieux péplums, ce nouveau chapitre est (...) raté. Un naufrage, en effet, que cette série Z qui décevra les amateurs du genre. (...) Les acteurs (...) apparaissent ridicules au milieu de batailles mal filmées
Noémie Luciani - Le Monde
[On est] à court d'adjectifs devant ce second volet dont la vacuité intellectuelle ferait passer son modèle pour un essai de philosophie. Scénario inexistant, personnages plats (...) et/ou ridicules (...), humour involontaire. (...) il n'y a dans [300] aucune idée visuelle, ni dans le concept, ni dans le cadre.
Eva Green - Le Journal de Montréal
"Je ne suis pas quelqu'un de bien coordonné. (...) Mais Mark [Twight] m'a conseillé de faire mes mouvements en essayant d'arrêter d'y penser. Me battre avec deux épées a été un défi énorme, mais le travail de base que j'ai fait a beaucoup aidé. Et puis, les cascadeurs sont formidables! Je suis en admiration totale devant eux."