Can. 2013. Drame de Marie-Hélène Cousineau, Madeline Piujuq Ivalu avec Marianne Farley, Lukasi Forrest, Travis Kunnuk. Quinze ans après avoir quitté la communauté Inuit qui l'avait adoptée, une Montréalaise revient sur les lieux, accompagnée de son fils adolescent. Méditation prosaïque sur l'identité et le mal de vivre inuits. Scénario teinté d'angélisme. Psychologie pesante. Illustration forte du territoire. Jeu manquant de naturel. (sortie en salle: 2 mai 2014)
Quinze ans après avoir quitté la communauté Inuit qui l'avait adoptée, une Montréalaise revient sur les lieux, accompagnée de son fils adolescent. Méditation prosaïque sur l'identité et le mal de vivre inuits. Scénario teinté d'angélisme. Psychologie pesante. Illustration forte du territoire. Jeu manquant de naturel. (sortie en salle: 2 mai 2014)
Les coréalisatrices de BEFORE TOMORROW savent très bien rendre à l'écran la vie qui grouille dans le Grand Nord, tant sur la terre que sur la banquise. Tourné au Nunavut durant la saison estivale, sous un soleil qui ne se couche jamais (offrant du coup un bel éventail de lumière), Marie-Hélène Cousineau et Madeline Piujuq Ivalu sont parvenues à encapsuler dans leur film un territoire et ceux qui l'habitent. Hélas, l'esprit et la poésie sont absents de leur récit sensible mais terriblement prosaïque. Sur les thèmes de l'identité inuit et du mal de vivre autochtone, le scénario teinté d'angélisme s'articule autour de développements trop contrôlés, à la psychologie pesante et aux dialogues surécrits. Résultat: le jeu manque de naturel et le récit, d'élan.
Texte : Martin Bilodeau
Céline Gobert - 24 Images
C'est d'abord ce choc des cultures et ces éducations opposées que narre UVANGA (prix du meilleur film au Festival international du film de Yellowknife en 2013), d'une façon si brillamment nuancée qu'il évite toute démonstration et clichés.
André Duchesne - La Presse
La majorité des personnages sont interprétés par (...) des acteurs non professionnels. Avec pour effet qu'il y a inégalité dans le jeu. Mais celle-ci est compensée par le fait que Mme Cousineau a tourné plusieurs scènes avec une approche documentaire. Ce qui donne de très beaux passages.
T’Cha Dunlevy - The Gazette
The film’s strongest moments lie in the relationship between the two boys. As they venture out into the nature around them, we sense their growing bond. In these scenes, the lush cinematography is given a chance to work its magic, capturing the serenity of the landscape.
Manon Dumais - Voir
Même si le film est baigné par la lumière naturelle d’Igloolik, UVANGA n’en est pas moins un récit tissé de zones d’ombres, une peinture douce-amère d’une société où les femmes ont plus de facilité à embrasser la modernité que les hommes.
Odile Tremblay - Le Devoir
[Marie-Hélène Cousineau] a recherché une mise en scène minimaliste, adaptée au décor minimaliste de la toundra. «Un univers tout nu avec un gros spot qui s’appelle le soleil. Il y a un village, oui, mais beaucoup d’action se déroule sur la plage. Disons qu’UVANGA est un western northern.»