É.-U. 2013. Drame de J.C. Chandor avec Robert Redford. En plein océan Indien, un navigateur solitaire doit affronter l'avarie de son bateau et de terribles tempêtes. Suspense de survie haletant, d'une force d'écriture admirable. Mise en scène immersive poignante. Composition charismatique et puissante de R. Redford. (sortie en salle: 25 octobre 2013)
En plein océan Indien, un navigateur solitaire doit affronter l'avarie de son bateau et de terribles tempêtes. Suspense de survie haletant, d'une force d'écriture admirable. Mise en scène immersive poignante. Composition charismatique et puissante de R. Redford. (sortie en salle: 25 octobre 2013)
Un suspense de survie haletant. Une fable passionnante sur la résilience. Un grand film écologiste. Le deuxième long métrage de J.C. Chandor (MARGIN CALL) est tout cela à la fois. Toujours au coeur de l'action, la caméra soutient le propos en nous faisant craindre et admirer d'un même mouvement la toute-puissance de la nature et en nous faisant vivre au plus près la tragédie de cet homme perdu. Le film sans dialogue s'appuie sur une construction dramatique extrêmement précise, modulée par un emploi très cohérent de la musique. L'ensemble, atmosphérique au possible, profite de la présence charismatique et puissante de Robert Redford qui, seul à l'écran, atteint une intensité émotionnelle poignante, inédite dans son répertoire.
Texte : Helen Faradji
Par : Daniel Bédard, Montréal
Redford et Chandor aurait dû suivre le Vendée Globe avant de nous pondre cette ineptie.
J'attribue à ce film la Cote
Thomas Sotinel - Le Monde
Robert Redford n'est pas le plus expressif des acteurs, mais il travaille avec une immense précision et un engagement physique qui répondent parfaitement aux nécessités du rôle. (...) on pense souvent à Joseph Conrad, à ses héros qui trouvent en mer le sens et les limites de leur existence.
Justin Chang - Variety
Cinematographer Frank G. DeMarco skillfully maneuvers the camera around Redford within close quarters, while underwater d.p. Peter Zuccarini (...) finds a captivating beauty in the image of the raft, its thin rubber layers looking especially vulnerable from the depths below.
Danielle Attali - Le Journal du dimanche
[Dans MARGE DE MANOEUVRE], les traders de Wall Street à l’aube du crash boursier, sont comme ce navigateur solitaire, (...) eux-aussi en mode survie. (...) Et ça fonctionne dès lors qu’on se laisse embarquer. Entre le film catastrophe et le huis clos océanique sous tension. Avec de plus Redford au sextant, tout cramé par le soleil, on y croit.
Bruce Kirkland - 24 Heures
Chandor présente le combat de Redford dans ses moindres gestes, confection d'un radeau de survie ou apprentissage de navigation astronomique (...). Mis bout à bout, ces événements amplifient le drame d'un homme. Le graphisme est magnifique et sauvage.
Marc-André Lussier - La Presse
Empruntant une approche très réaliste, pratiquement dénuée d'effets visuels spéciaux, J.C. Chandor propose au spectateur une expérience physique très convaincante. (...) Mené de bout en bout par une composition exceptionnelle de Robert Redford, (...) SEUL EN MER fait partie de ces voyages de cinéma qu'on n'oublie pas.
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Le film est dépouillé et instructif, mais qui voudrait voir ce long-métrage de survie une 2e fois?! Redford a encore du charisme mais il a toujours été un peu stoïque. Je préfère un acteur plus complet comme Tom Hanks (ex: CAST AWAY)
J'attribue à ce film la Cote