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Obvious Child

É.-U. 2013. Comédie sentimentale de Gillian Robespierre avec Jenny Slate, Jake Lacy, Gaby Hoffmann. Enceinte à la suite d'une aventure d'un soir, une humoriste new-yorkaise décidée à avorter cache son état au père, qui ne cesse de la relancer. Sujet délicat traité de manière à la fois lucide et dégagée. Beaux moments d'émotion. Réalisation sans prétention, au ton réaliste. J. Slate énergique, drôle et authentique. (sortie en salle: 27 juin 2014)

13 ans + (langage vulgaire)
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Obvious Child (Obvious Child)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 2013. Comédie sentimentale de Gillian Robespierre avec Jenny Slate, Jake Lacy, Gaby Hoffmann.

Enceinte à la suite d'une aventure d'un soir, une humoriste new-yorkaise décidée à avorter cache son état au père, qui ne cesse de la relancer. Sujet délicat traité de manière à la fois lucide et dégagée. Beaux moments d'émotion. Réalisation sans prétention, au ton réaliste. J. Slate énergique, drôle et authentique. (sortie en salle: 27 juin 2014)

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L'humoriste Donna Stern obtient un beau succès dans les clubs new-yorkais avec ses numéros inspirés de ses expériences de vie. L'un d'eux, un peu trop intime, n'est cependant pas du goût de son petit ami, qui décide de la quitter. Comble de malheur, Donna apprend le lendemain que la librairie d'occasion où elle travaille devra fermer ses portes dans un mois. Abattue, la jeune femme trouve réconfort auprès de sa meilleure amie et de son père divorcé. Après une prestation sur scène un peu ratée, Donna fait la connaissance de Max, avec qui elle s'enivre et passe la nuit. Quelques jours plus tard, la comédienne de 28 ans découvre qu'elle est enceinte. Décidée à avorter, elle cache son état à Max, qui ne cesse de la relancer.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tirée du court métrage éponyme de Gillian Robespierre réalisé en 2009, cette comédie à petit budget a le mérite de traiter d'un sujet délicat de manière à la fois lucide et dégagée. Carburant à l'humour juif - l'autodérision et l'autodénigrement tenant le haut du pavé -, le récit passe de la légèreté à la gravité sans coup férir, tout en provoquant un malaise au détour d'une scène de séduction plutôt corsée. D'autre moments génèrent une touchante émotion, dont la séquence où la protagoniste, incarnée avec drôlerie, énergie et authenticité par Jenny Slate, avoue sa grossesse à sa mère, campée avec classe par la solide Polly Draper. Robespierre filme le tout sans prétention, à la manière de tranches de vies arrachées au réel, dans la meilleure tradition du cinéma indépendant américain.

Texte : Louis-Paul Rioux

Revue de presse

Obvious Child is brave from the very get-go

Obvious Child is such an anomaly, such a brave black sheep, that it’s hard not to embrace — especially when it’s got puffy red eyes and mucous all over its face chanting “love sucks.”

Obvious Child Gillian Robespierre

Obvious Child en quelques mots

Charmante surprise que cet OBVIOUS CHILD qui  suit parfaitement les codes du cinéma indie américain : production à petit budget, comédiens issus surtout de la télé (...) parfaite utilisation de l’humour particulièrement juif new-yorkais, sincérité dans le propos.

Obvious Child Gillian Robespierre

Obvious Child: Stand-up et avortement

Gillian Robespierre signe ici un premier film complètement maîtrisé qui ferait l'envie de bien des vétérans. S'inscrivant dans un genre dont la mort a souvent été annoncée, OBVIOUS CHILD a des allures de résurrection.

Obvious Child Gillian Robespierre

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