É.-U. 2013. Comédie de Jordan Vogt-Roberts avec Nick Robinson, Gabriel Basso, Moises Arias. Un adolescent convainc deux amis de construire avec lui au fond du bois voisin une maison dans laquelle aucun adulte n'aura juridiction. Récit d'apprentissage rafraîchissant et farfelu. Répliques hilarantes. Triangle amoureux traité de façon réaliste. Réalisation alerte, parfois inspirée. Interprétation réjouissante. (sortie en salle: 7 juin 2013)
Un adolescent convainc deux amis de construire avec lui au fond du bois voisin une maison dans laquelle aucun adulte n'aura juridiction. Récit d'apprentissage rafraîchissant et farfelu. Répliques hilarantes. Triangle amoureux traité de façon réaliste. Réalisation alerte, parfois inspirée. Interprétation réjouissante. (sortie en salle: 7 juin 2013)
Ce récit d'apprentissage rafraîchissant et farfelu enrichi d'un triangle amoureux traité de façon réaliste marque de prometteurs débuts dans le long métrage pour Jordan Vogt-Roberts, dont le court "Successful Alcoolic" avait été remarqué à sa sortie en 2010. Le réalisateur a en effet su traduire avec verve les éléments tragi-comiques contenus dans le scénario en partie autobiographique de Chris Galletta, ancien collaborateur de David Letterman. En plus de signer une réalisation alerte et parfois inspirée, avec quelques clins d'oeil amusés au style de Terrence Malick (TREE OF LIFE), Vogt-Roberts dirige avec assurance tous ses interprètes, tant les jeunes, Nick Robinson en tête, que les vétérans. Très à l'aise avec l'improvisation, Nick Offerman et Megan Mullally s'approprient les répliques les plus hilarantes. Et Moises Arias parvient à rendre mystérieux et attachant son personnage d'une excentricité un peu trop étudiée.
Texte : Louis-Paul Rioux
André Lavoie - Le Devoir
Jorgan Vogt-Roberts insuffle un joyeux mélange d’insolence, d’humour et de fantaisie, (...) multipliant les situations incongrues pour révéler toutes les facettes de cette amusante utopie. (...) le film (...) distille également une bonne dose de poésie, donnant à cette forêt un caractère quasi enchanté.
Geoff Pevere - The Globe and Mail
The foundation of a much better movie is buried somewhere beneath the debris that’s too quickly piled on to THE KINGS OF SUMMER. (...) When faced with the real responsibility of creating something lasting and solid, it, like Nick and company, gives up and goes home.
Catherine Schlager - La Presse
Pour rendre ses personnages plus vraisemblables, Vogt-Roberts a fait appel à des acteurs peu ou pas connus. Nick Robinson (...) joue Joe avec un naturel désarmant. Ainsi que Gabriel Basso (...). En fait, toute la distribution se révèle impeccable, sauf Mary Lynn Rajskub.
David Rooney - The Hollywood Reporter
(...) Vogt-Roberts has enough assurance and style to keep the pace steady, even when the film doesn’t seem to be going anywhere. And he gets a nice balance of cultivated teen knowingness and awkward vulnerability from his young cast, who manage to make the hyper-articulate dialogue seem natural.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Remarquablement bien écrits, (...) les dialogues sont truculents et garantissent à la fois éclats de rire et nostalgie. (...) C'est cet équilibre rare et surprenant qu'atteint THE KINGS OF SUMMER, en plus de donner un sentiment que tout est possible, qu'il suffit de rêver et de se retrousser les manches.