Go to main content
5

Jobs

É.-U. 2013. Drame biographique de Joshua Michael Stern avec Ashton Kutcher, Josh Gad, Dermot Mulroney. La vie et la carrière mouvementée du visionnaire cofondateur de la compagnie Apple, Steve Jobs. Évocation superficielle et peu flatteuse d'un génie moderne. Écriture manquant d'audace et de vision. Réalisation correcte mais sans style particulier. A. Kutcher dépassé. (sortie en salle: 16 août 2013)

Général
5

Jobs (Jobs)

Général Général

É.-U. 2013. Drame biographique de Joshua Michael Stern avec Ashton Kutcher, Josh Gad, Dermot Mulroney.

La vie et la carrière mouvementée du visionnaire cofondateur de la compagnie Apple, Steve Jobs. Évocation superficielle et peu flatteuse d'un génie moderne. Écriture manquant d'audace et de vision. Réalisation correcte mais sans style particulier. A. Kutcher dépassé. (sortie en salle: 16 août 2013)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Portland, Oregon, 1973. Steve Jobs, 18 ans, quitte l'université Reed, où il s'ennuie prodigieusement, et part à l'aventure en Inde avec son meilleur ami, Daniel Kottke. À son retour, il travaille comme technicien chez Atari, où une prime à la performance lui permet de se lancer en affaires. Avec un autre ami, Steve Wozniak, il crée et met en marché ce qui deviendra, en 1976, le tout premier ordinateur Apple, ainsi que la pierre de fondation d'un empire. Épaulé par l'investisseur Mike Markkula, le jeune homme d'affaires dirige d'une main de fer l'entreprise, qui rapidement grossit et fait son entrée en bourse en 1980. Mais durant les années suivantes, les coûts de développements faramineux que Jobs engloutit dans la conception des futurs modèles sèment la discorde dans les rangs et l'inquiétude au sein du conseil d'administration. Le premier règne de Steve Jobs à la tête de Apple prend fin en 1985.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ashton Kutcher n'était pas l'homme de la situation. L'acteur découvert dans la sitcom "That 70's Show" imite bien la démarche et les tics de Steve Jobs, mais le génie et l'autorité du personnage sont absents de sa composition. À sa décharge, le portrait superficiel et plus ou moins flatteur brossé par Joshua Michael Stern (SWING VOTE) manque aussi de netteté. Le scénario en surface ne développe aucun autre personnage que Jobs et relie paresseusement les moments marquants de la vie de ce dernier par une série de séquences-montage illustrant en accéléré le passage du temps, surmontés d'une chanson d'époque. Le procédé manque d'originalité et la réalisation, de style. Un comble, quand il s'agit de restituer à l'écran le destin d'un visionnaire dont la quête d'absolu rimait avec art et design.

Texte : Martin Bilodeau

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3