Can. 2013. Drame sportif de Richard Goudreau avec Simon Pigeon, Samuel Gauthier, Maxime Desjardins-Tremblay. En 1967, les jeunes membres d'une équipe de hockey amateur tentent de se qualifier dans un tournoi paroissial. Antépisode d'une série inaugurée en 1997. Mélange laborieux de comique et de tragique. Climat nostalgique. Réalisation convenable. Interprétation inégale. (sortie en salle: 6 décembre 2013)
En 1967, les jeunes membres d'une équipe de hockey amateur tentent de se qualifier dans un tournoi paroissial. Antépisode d'une série inaugurée en 1997. Mélange laborieux de comique et de tragique. Climat nostalgique. Réalisation convenable. Interprétation inégale. (sortie en salle: 6 décembre 2013)
Pour relancer sa série à succès, inaugurée en 1997 mais montrant depuis des signes d'usure, le producteur Richard Goudreau a opté pour un antépisode nostalgique, teinté d'éléments autobiographiques, qui esquisse l'adolescence de ses héros colorés dans le Québec de la Révolution tranquille. Chemin faisant, Goudreau, qui passe à la réalisation et à la scénarisation pour l'occasion, a réduit la part comique de ses BOYS, au profit de développements plus dramatiques, lesquels noient toutefois dans les larmes et le pathos le dernier acte. Tirant avantage de l'hiver, le film, conventionnel à tous points de vue, semble avoir été conçu pour devenir un classique du temps des fêtes, au même titre que LA GUERRE DES TUQUES. Mais le mélange laborieux de comédie et de tragédie dessert quelque peu ces visées. Les jeunes comédiens, certains expérimentés, d'autres moins, offrent des prestations inégales. Recrutés pour jouer les parents, les vieux habitués de la série, Marc Messier, Rémy Girard et Pierre Lebeau en tête, sont en revanche souvent drôles et attendrissants.
Texte : André Lavoie
Yves Bergeras - Le Droit
C'est doux comme un flocon tombé sur la langue. Noble comme l'odeur d'une vieille mitaine en cuir héritée de grand-papa. Sympathique comme un Conte pour tous. (...) Lorsque tombe le générique, (...) on constate qu'on s'y est attaché, [à cette sympathique bande de gamins].
Éric Moreault - Le Soleil
Le film négocie bien sa montée dramatique qui culmine dans une tragédie qui va profondément unir l'équipe des As. En général, les jeunes se débrouillent bien devant la caméra, mais certains surjouent, ce qui finit par être lassant.
Marc-André Lussier - La Presse
Écrit (...) et réalisé (...) par Richard Goudreau, idéateur et producteur de la série, IL ÉTAIT UNE FOIS LES BOYS puise à même tous les clichés du film sportif, sans (...) faire la moindre tentative pour les renouveler d'une façon ou d'une autre.
Richard Goudreau - Voir
"À chaque volet de la franchise, je me suis (...) fait un devoir d’offrir quelque chose (...) de nouveau. (...) J’ai eu l’idée du prequel parce que les BOYS, ce sont des gars que j’ai connus et que j’ai caricaturés; (...) j’ai donc raconté des trucs qu’on a vécu quand on était ados."
Maxime Demers - Le Journal de Montréal
Malgré leur peu d'expérience devant la caméra, (...) les jeunes acteurs parviennent très bien à recréer les personnalités de leurs Boys respectifs et l'énergie qui caractérise le groupe. (...) sans être parfait, ce cinquième film LES BOYS se révèle une comédie dramatique charmante et sans prétention.