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Destination Love (Baggage Claim)

É.-U. 2013. Comédie sentimentale de David E. Talbert avec Paula Patton, Derek Luke, Taye Diggs. Afin de ne pas passer pour la vieille fille de sa famille au mariage de sa soeur, une hôtesse de l'air se donne trente jours pour se trouver un fiancé. Scénario insipide et mièvre. Personnages unidimensionnels. Réalisation racoleuse. Interprétation artificielle. (sortie en salle: 27 septembre 2013)

Général
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Destination Love (Baggage Claim)

Général Général

É.-U. 2013. Comédie sentimentale de David E. Talbert avec Paula Patton, Derek Luke, Taye Diggs.

Afin de ne pas passer pour la vieille fille de sa famille au mariage de sa soeur, une hôtesse de l'air se donne trente jours pour se trouver un fiancé. Scénario insipide et mièvre. Personnages unidimensionnels. Réalisation racoleuse. Interprétation artificielle. (sortie en salle: 27 septembre 2013)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
David E. Talbert
D'après le roman de David E. Talbert
Photographie :
Musique :
Montage :
Montana Moore est prête à tout pour vaincre son célibat chronique et cesser de passer pour la vieille fille de sa famille. À trente jours du mariage de sa soeur cadette, la séduisante hôtesse de l'air multiplie les assignations de vols afin de se retrouver sur les mêmes que ceux de ses ex-petits amis. La stratégie porte fruit puisque Montana renoue coup sur coup avec Langston Jefferson Battle III, politicien aux idées conservatrices, et Quinton Jamison, propriétaire d'un chic hôtel qui lui promet mer et monde. Toutefois, entre ses folles escapades d'un aéroport à l'autre, les difficultés conjugales de son meilleur ami et l'exemple de sa mère qui s'est mariée six fois, Montana réalise que le grand amour ne se commande pas.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sous ses dehors de comédie sentimentale sexy et de portrait d'une femme moderne, BAGGAGE CLAIM, du romancier et dramaturge David E. Talbert (FIRST SUNDAY), croule sous les clichés conservateurs datant de l'époque de Doris Day et Rock Hudson. Ainsi, malgré les propos tenus par eux sur l'émancipation et l'indépendance, les personnages féminins ne voient aucun salut hors des liens sacrés du mariage. Le scénario insipide et mièvre véhicule en outre des commentaires racistes et sexistes par le truchement de personnages unidimensionnels. D'une réalisation racoleuse rappelant par moments l'esthétique des vidéoclips des années 1980, notamment dans les scènes à caractère sexuel, l'ensemble semble avoir été conçu pour exploiter les charmes de Paula Patton, dont le plus grand défi se limite à courir en talons aiguilles d'un aéroport à l'autre. Les autres membres de la distribution ne sont guère mieux armés pour affronter l'intempérie.

Texte : Manon Dumais

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